J’ai testé pour vous l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques (niveau débutant)

J’ai testé pour vous l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques (niveau débutant)

J’ai passé toute ma vie professionnelle devant des ordinateurs

le téléphone portable rivé sur l’oreille. J’étais un bon client pour connaître des problèmes, un jour, mais, jusqu’à ces dernières semaines, tout allait bien. Depuis quelques temps, j’ai l’impression d’entendre les ondes électromagnétiques qui m’entourent. C’est une compétence nouvelle dont je me serais bien passé. De façon synchrone, il est arrivé la même chose à mon épouse. J’ai cherché à m’informer sur le problème. Mon cas est abondamment décrit sur Internet même s’il s’agit d’une littérature contradictoire parfois plus destinée à embrouiller qu’à éclairer.

Cela s’appelle l’hyper-sensibilité électromagnétique.

Si vous voulez faire pro, parlez de EHS : les abréviations, comme nous l’enseigne l’usage britannique, vont toujours donner un tour plus scientifique à votre discours. Si vous voulez faire hyper-pro, dites plutôt « EMS » pour « ElectroMagnetic Hypersensitivity ». Alors, « l’EHS-EMS », comment ça marche ?

L’électrosensible, dans les cas bénins comme le mien, va entendre comme une sorte de friture, différenciée selon les lieux qu’il fréquente, plus ou moins forte et supportable. Mais il y a des cas beaucoup plus graves où ce bruit ressemble à des hurlements, voire provoque une douleur physique. Ce tintamarre est accompagné de maux de tête, vertiges, nausées, troubles du sommeil, fatigue, sensation de brûlures, fourmillements dans les mains, irritabilité etc. etc. Pour beaucoup de personnes électrosensibles, il s’agit d’un véritable handicap.

Si je prends mon cas personnel, lorsque je rejoins mon village, dans l’Oise, je n’entends plus rien de suspect. Probablement parce que le niveau des ondes est beaucoup plus faible que celui de la banlieue lilloise. Dès que je rentre à Lille, le bruit recommence. Si vous êtes un scientifique has-been, vous allez vous référer à Claude Bernard :

A la campagne, on entend le bruit des animaux mais pas celui des ondes électromagnétiques.
  •  « 1. Je fais l’hypothèse que l’environnement des ondes électromagnétiques trop important produit des effets sur la santé d’une fraction de la population.
  • 2. J’expose cette population à cet environnement d’ondes électromagnétiques chargé et je constate les symptômes décrits ci-dessus.
  • 3. je supprime pour cet échantillon l’exposition aux ondes… Les symptômes disparaissent.
  • 4. J’en conclus que ce sont ces ondes qui provoquent ces symptômes !

Vous êtes convaincus ? Vous n’y êtes pas du tout !

Voici ce qu’en dit Wikipédia «  l’hyper-sensibilité électromagnétique fait référence à des symptômes fonctionnels divers, non spécifiques, souvent attribués par les sujets eux-mêmes à une exposition à des champs électromagnétiques » Si vous traduisez en français, cela veut dire que tous ces HSE-EMS sont des menteurs et des mabouls et en plus, ils sont des ennemis de la bonne science dispensée par les agences officielles.

L’article aurait été rédigé par un employé des lobbys de télécom, je n’en serais nullement surpris ! Ce texte s’inspire de façon évidente de celui de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) qui dispense la parole autorisée : « Les connaissances scientifiques actuelles ne mettent pas en évidence de lien de cause à effet entre les symptômes dont souffrent les personnes se déclarant EHS et leur exposition aux ondes électromagnétiques. » Évidemment, reconnaître que toutes ces ondes qui croissent de façon exponentielle : compteurs Linky et autres, boîtes Wi-Fi, liaisons distantes, objets Bluetooth, antennes 3G, 4G, 5G, téléphones portables, ordinateurs et tablettes pourraient avoir des inconvénients, ce ne serait pas bon pour le commerce. Ceux qui espèrent une étude honnête et incontestable faisant le tour du problème en seront pour leurs frais.

Combien de personnes dans l’Hexagone sont-elles atteintes par le phénomène ?

Le chiffre généralement retenu par les agences officielles est celui de 2 % de la population. Selon la plupart des journaux il faut tabler sur 5 %. Les associations d’hypersensibles aux ondes électromagnétiques avancent des chiffres plus importants. Chez nos amis canadiens, confrontés comme nous au problème, mais toujours prudents dans leurs conclusions : « les hypersensibles seraient entre 2 % et 15 % » suivants l’étude réalisée par l’institut national de la santé publique du Québec. Avec une telle fourchette, pas d’erreur possible ! Si on applique cette statistique à la France cela voudrait dire que les EHS – tous cas confondus – seraient entre 1 334 000 et 10 000 000 : une paille !

Ce n’est sans doute pas encore suffisant pour que la question soit prise en compte mais c’est un début. Il y a fort à parier que la statistique va s’amplifier avec l’emballement des nouvelles technologies. Il arrivera peut-être un moment où le phénomène atteindra une telle ampleur qu’il ne sera plus possible de se contenter de se camper dans l’attitude du déni. Je connais des gens qui travaillent à se donner des compétences sur la question en prévision de leur retraite. Ils font le pari qu’il y aura tellement de gens malades dans quelques années qu’une activité de « consultant » pour aider les électrosensibles sera très rémunératrice.

En attendant des jours meilleurs

– qui ne viendront probablement jamais – c’est chacun pour soi ! En fonction de son cas, on s’adapte. Personnellement, j’ai fait l’acquisition de divers instruments de mesure et chargé des applications spécifiques sur mon Smartphone. J’ai ainsi une idée précise de mon niveau d’exposition. Quand c’est vraiment trop fort, je sors. La nuit, je campe dans ma maison en choisissant la pièce la moins exposée. J’ai essayé les casques en fil d’argent (pas très efficaces) mais si on en superpose deux avec de l’aluminium épais en quatre épaisseurs, au milieu, ça donne quelques résultats. Il y a des gens qui ne veulent pas quitter la ville et vivent dans des pièces blindées, sous des voilages de fils d’argent. Certains – les cas lourds – déménagent vers des zones blanches (dépourvues d’onde) dans des caravanes, dans les forêts de Bretagne, des Alpes ou d’ailleurs. C’est ce que les commentateurs zélés appellent un « isolement psychosocial », suggérant plus ou moins que ces handicapés des ondes seraient peut-être des mabouls asociaux. Ces derniers ont bien du souci à se faire parce que les recommandations gouvernementales concernant la 5 G en cours d’installation est de mailler uniformément le territoire.

Dans cette maison d’une banlieue résidentielle de la métropole lilloise, les habitants de cette maison se sont équipés pour échapper du mieux possible aux ondes environnantes. C’est le genre de détail qui vous échappe si vous n’avez pas été vous-même confronté au problème.
L’environnement quotidien d’un hypersensible aux ondes électromagnétiques qui choisit de tenter de continuer à résider en Ville.

Prenons un cas moyen, celui de Jacqueline, électro-hypersensible

interviewée en 2020 par la journaliste de France Culture, Audrey Dumain. Jacqueline, va découvrir le monde enchanté de l’électro hypersensibilité à l’occasion de l’installation de la Wi-Fi sur son lieu professionnel (nausées, vertiges, amaigrissement, congés de maladie). En réponse au problème, on lui conseille de consulter un psychiatre ! Mais, d’autres collègues de ce service de bibliothèque sont dans le même cas. Jacqueline obtient sa mutation dans les sous-sols où les ordinateurs sont reliés par câble. Jacqueline ne se sentait pas pouvoir renoncer à son travail et à son appartement parisien. Voici comment elle explique son adaptation à sa nouvelle situation : « Mes premiers achats ont été des rideaux anti-ondes et un lit à baldaquin anti-ondes. Ce sont des rideaux tissés de fil d’argent et de cuivre avec du coton. On ne le remarque pas mais ça arrête 99,5% des ondes qui viennent de l’extérieur. 

Dans un deuxième temps, j’ai blindé mon appartement, notamment le salon avec une peinture au carbone.

C’est une peinture noire que l’on retrouve sur le plafond et sur les murs mais elle est recouverte de peinture blanche. Elle a été drainée pour être reliée à la terre. Sous le plancher il y a également une toile anti-ondes. Cet équipement coûte très cher, les cinq litres de peinture coûtent environ 250 euros. Evidemment, je n’ai pas de smartphone, ni de téléphone fixe sans fil. Mais j’ai tout de même internet, j’utilise même beaucoup internet. J’y ai accès grâce à un câble et la box wifi est coupée. »

Évidemment, Jacqueline, même habillée de vêtements anti ondes, ne sort plus guère, ne va plus au cinéma, ni au café et limite le temps de ses courses dans les magasins au strict minimum. Au lieu d’essayer de réfléchir à un environnement acceptable pour la santé de beaucoup de concitoyens, il est plus facile de les laisser se débrouiller et de les contraindre à transformer leurs logements en autant de bunkers coûteux, évoquant la ligne Maginot. Le problème, quand on commence à avoir des symptômes, selon la littérature produite par les électro-hypersensibles eux-mêmes, c’est que ce sont les signes avant-coureurs d’ennuis bien plus importants. On ne se sent pas très rassuré ! Je me suis souvent demandé, depuis quelques jours, comment et pourquoi les choses en étaient arrivées là ! À chaque fois qu’une personne devient gravement électro-hypersensible, j’ai remarqué qu’il y avait toujours un élément déclencheur.

Pour Jacqueline – citée plus haut – c’est lorsque l’on a installé un système Wi-Fi disproportionné dans son service ; tel autre, qui a déménagé vers une zone blanche s’est aperçu que son appartement était situé juste au-dessus d’un transformateur électrique ! ; un troisième exerçait le métier de contrôleur aérien dans un grand aéroport parisien chargé d’ondes diverses…

Avec mes différents instruments de mesure, je me suis baladé un peu partout

dans le quartier. Aucun lieu n’est épargné mais il y a des différences sensibles. Le pire, c’est lorsqu’on longe les immeubles collectifs. Devant chez moi, ce n’est pas très bon, mais pas dans des proportions spectaculaires. Dans le centre-ville, ce n’est guère meilleur même si, honnêtement, le bruit résiduel que j’y perçois est très faible. Prenons un cas vécu : la terrasse d’un restaurant sur la place du Théâtre à Lille. Le signal le plus important est celui des Smartphones – avec souvent leur liaison distante enclenchée, alors que visiblement ils n’en ont pas l’usage – et les box Wi-Fi des immeubles environnants.

Celle qui domine est celle de l’hôtel Carlton. Il s’agit d’un routeur à un seul canal de 2,4 GHz. Ici, pour comprendre, il faut rentrer un tout petit peu dans la technique. Cette fréquence – la seule disponible sur les anciens modèles – a un rendement tout à fait correct jusqu’à 80 m. À 100 m et au-delà, le signal est plus aléatoire. Il a aussi l’avantage de traverser sans encombre les murs de briques. Ce routeur est parfaitement adapté aux besoins de l’hôtel qui possède de nombreuses chambres. Il existe une autre fréquence, la 5 GHz, qui permet d’envoyer des signaux plus complexes mais qui a une portée moindre. Les routeurs, dernière génération, combinent ces deux types de signaux pour un résultat optimum.

Dans le centre de Lille, le niveau des ondes est très important

mais moins que dans mon lieu d’habitation.  À l’intérieur, le pire endroit est la chambre à coucher. Quand j’y pénètre avec mon détecteur chinois réglé sur la longueur d’onde de la Wi-Fi., le compteur s’affole. Un clignotant orange s’allume et l’appareil se met à couiner avec le bruit d’un porc que l’on égorge. Pourtant, l’exposition mesurée est bien en deçà de la norme maximale fixée par l’ANSES (de ce côté-là, point de salut !). Je ne sais pas si les Chinois ont des normes plus contraignantes que celle de l’Union Européenne ( !?) ou s’ils veulent simplement impressionner leurs clients avec la sensibilité de leurs appareils, mais mon mesureur d’ondes électromagnétiques me suggère que l’environnement de ma chambre est particulièrement hostile.

Grâce à une application, je m’aperçois que je suis environné (au moins) d’une cinquantaine de routeurs plus ou moins polluants suivant leurs puissances, leurs fréquences et leur distance par rapport au point de mesure. La palme revient à un certain Alfredo (ce n’est pas son vrai prénom). Alfredo, habite juste de l’autre côté du mur à 5 m de mon point de mesure. Sa box envoie en permanence un signal puissant sur deux canaux parallèles d’une fréquence de 2,4 GHz. Comme ce n’est pas suffisant il branche la plupart du temps un troisième canal de la même fréquence pour alimenter son téléphone portable en streaming HD. Enfin, lorsqu’il consulte Internet, il allume une clé Wi-Fi Apple d’une puissance équivalente, alors qu’un simple câble lui donnerait de meilleurs résultats.

En résumé, Alfredo, c’est quatre hôtels Carlton à 3 m de ma chambre à coucher. Le routeur qui arrive en deuxième position sur ma liste est celui d’un consultant pour entreprise, situé deux maisons plus loin : dites consulting, car consultant est désormais complètement ringard. Consulting possède également quatre canaux (deux en 2,4 GHz et deux en 5 GHz). Il dispose d’un modèle beaucoup plus puissant que les box standards fournies par les opérateurs. Consulting, c’est quatre autres Carlton ! Et encore, je ne mentionne que les vedettes, car je ne peux pas citer tout le monde.

Il y a quelques années, tout cela n’existait guère.

La maison voisine a été rachetée par un « investisseur » qui l’a divisée en tous petits appartements. Potentiellement, chacun d’entre eux va pouvoir accueillir son routeur (de deux à quatre canaux). Ce n’est pas un cas isolé mais une tendance générale. C’est ce qu’un universitaire ne manquant pas d’humour appelle la « densification en douce » parodiant les éléments de langage de Bruxelles, « la densification douce », destinés à appuyer ses directives de densification des centres urbains. Un effet collatéral de cette densification, jamais pris en compte, va être de façon mécanique une augmentation du niveau des ondes électromagnétiques, en Ville !

Le paysage des ondes est en perpétuelle évolution.

La dernière couche du millefeuille est la 5 G (nouvellement installée ou en cours d’installation). Certains élus locaux et certaines associations, sont très réticents mais n’ont aucun pouvoir d’agir sur le dossier. Ces « Amish » sont même moqués en haut lieu comme des « partisans du retour à la lampe à huile » devant un parterre de la French-Tech (sic !) parmi lesquels trônent au premier rang les patrons des Opérateurs des télécoms. On nous promet la « Smart City » (resic !) et des lendemains qui chantent ! En France, sous le haut patronage de l’agence américaine McKinsey, la révolution de la 5G est en marche ! Nous pourrons faire l’acquisition de véhicules (toujours aussi énergivores) qui vont pouvoir se déplacer tout seuls, des économies sur les enseignants et les personnels de santé remplacés avantageusement par des robots : « Welcome in the New World » !

Bien entendu, il va falloir installer de nouvelles antennes relais.

Cette fois-ci elles auront des fréquences de 3,4 à 3,8 GHz. Leur portée sera moindre que les antennes actuelles, c’est pourquoi il faudra en mettre partout. L’ARCEP, Autorité de Régulation des Communications électroniques, des Postes et de la distribution de la Presse, est chargée de réguler l’implantation de la 5 G sur le territoire. Non pas, comme vous semblez le croire naïvement pour vérifier les nuisances possibles sur la santé de la population mais pour être bien sûr que les opérateurs l’implantent partout, même dans les endroits où c’est moins rentable ! À ce jour, on ne possède aucun élément, aucun recul, pour savoir quels seront les effets réels de la 5G. Les sources les plus polluantes ne seront peut-être pas les antennes-relais qui font peur aux associations écologiques. Ce sera probablement les millions d’objets connectés, dont la plupart ne serviront à rien sinon à faire marcher le commerce. La 5 G va-t-elle augmenter considérablement – comme cela semble probable – la population des électrosensibles ? Réponse dans cinq ou dix ans !

Il y aurait peut-être des choses à faire qui ne coûteraient rien

même en se lançant, bride abattue, dans la course sans fin des nouvelles technologies. Depuis que j’ai rencontré des problèmes, je coupe le canal Wi-Fi de ma box ainsi que tous les appareils électroniques dont je n’ai pas usage. Notamment, à quoi bon laisser tout ce parc électrique branché la nuit ? Cela permet de faire des économies d’électricité, très bonnes pour la planète, de réduire la pollution des ondes électromagnétiques, d’économiser votre matériel et de préserver votre santé en évitant de vous polluer vous-même. On pourrait imaginer, des recommandations de l’ANSES (ou autre), allant dans ce sens ! Certains les respecteraient et d’autres diraient : « chacun pour soi », jusqu’au moment où leurs oreilles se mettraient à couiner ! Bref, ce serait une mesure qui ne coûterait rien et qui aurait sûrement des effets. Mais cela ne risque guère d’arriver. Ce serait reconnaître le problème ! En attendant, je ne puis que vous recommander d’économiser votre capital de résistance aux ondes en réduisant autant que faire se peut votre exposition par une attitude raisonnable.

Plus on est interconnecté et plus on est seul !

Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

Articles: 383

Un commentaire

  1. Bjr, Merci de bien vouloir m’expliquer.
    Notre téléphone fixe est indispensable à la campagne, par nature, isolée. L’opérateur est venu et a placé un petit boitier fixe près de l’arrivée de toujours et nous avons du acheter de nouveaux combinés!
    Lorsque l’on débranche celui-ci de la prise 220 V, nous n’avons plus de téléphone. Comment donc vivre, âgé, sans que l’on puisse prendre de nos nouvelles ?
    Cdlt.

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