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Les Airpods polluent votre environnement, H24, ouverts ou fermés !

Un fait divers – fâcheux ou cocasse – met en évidence l’émission par les Airpods dernière génération (la marque d’Apple d’oreillette intra-auriculaire) d’un signal permettant, a minima, de les géo-localiser. Progrès ou danger ?

A Lille, le journal local sonne l’alarme. Il titre « La géolocalisation d’Airpods volés a permis l’interpellation d’un receleur ». De quoi s’agit-il ? Un couple de Parisiens, bon chic, bon genre, gare sa Peugeot 508 devant un hôtel de Lille, rue de Valenciennes. Après un voyage des bagages de première nécessité, la jeune fille redescend pour récupérer les autres. Hélas, tout a disparu : « La vitre de son véhicule avait été brisée et la voiture roulottée », précise le journal. Notons que, de la part du couple d’automobilistes parisiens on constate un penchant pour la conduite à risques. Aller garer son beau véhicule tout neuf, rue de Valenciennes, en plein cœur du quartier Moulins, un ancien faubourg ouvrier et industriel sinistré par la Mondialisation, c’est un peu comme si – au motif que l’hôtel y est moins cher – un couple de Lillois venait garer sa voiture dans les quartiers à problème de Sarcelles ou d’Aubervilliers. Malgré un environnement hostile le jeune homme « écume le quartier à la recherche de {ses} biens », raconte la Gazette. Mais, autant chercher une aiguille dans une botte de foin ! Grâce à sa compagne qui prévient la police, l’enquête va prendre un tour scientifique.

Avec le code de géolocalisation des Airpods volés, les enquêteurs vont mettre la main sur Mohamed D, 49 ans, 28 mentions au casier judiciaire. Il se tient, place Dampierre, une sacoche Louis Vuitton en bandoulière – un accoutrement tout à fait incongru dans ce quartier populaire –. A l’intérieur, les policiers découvrent un Iphone 13 et les fameux Airpods, dérobés rue de Valenciennes. Visiblement Mohamed D., 49 ans, n’était pas au courant des derniers progrès de la technologie.

Mais il n’est pas le seul ! Le président de la chambre des comparutions immédiates avoue : « Quand on n’est pas un adepte des produits Apple comme moi, on ne peut être qu’admiratif de ce qu’ils produisent, Je découvre peut-être l’eau chaude mais je ne savais pas qu’on pouvait géolocaliser des écouteurs ». Cette publicité gratuite pour la maison Apple est-elle le seul commentaire pertinent ? Les écouteurs intra auriculaires – et singulièrement les Airpods – sont un défi pour la santé de leurs utilisateurs. Ainsi une étude du journal « UFC–Que Choisir », nous met la puce à l’oreille : « Les écouteurs émettent sur la fréquence 2,4 GHz (la même que les micro-ondes) dès l’ouverture du boitier ; La communication Bluetooth est permanente après appairage avec le smartphone ; Le niveau de rayonnement dépend de la distance de l’antenne de l’AirPod (située dans la partie droite de l’oreillette) » L’étude compare les écouteurs Bluetooth LIDL au must de la gamme, les AirPods d’Apple.  Pour le modèle LIDL, « à environ 2 cm, le rayonnement fait saturer notre équipement de mesure à 20mW/m2, soit environ 2,8 V/m, c’est-à-dire le même niveau de pollution électromagnétiquequ’à environ 40 mètres d’une antenne relais 5G».

C’est inquiétant ! Mais pour les oreillettes d’Apple, c’est encore beaucoup plus inquiétant ! « L’émetteur intégré aux AirPods possède une puissance de 100mW/ m2 », c’est-à-dire 5 fois plus que le modèle LIDL ! Beaucoup de scientifiques indépendants soupçonnent ces écouteurs Bluetooth et singulièrement la gamme des Airpods de provoquer des pathologies liées à l’exposition aux ondes électromagnétiques… comme les syndromes de type Alzheimer. Jerry Phillips, professeur de biochimie à l’Université du Colorado (Colorado Springs), écrit « Ce qui me préoccupe pour les AirPods, c’est que leur placement dans le canal auditif expose les tissus de la tête à des niveaux relativement élevés de rayonnements radioélectriques ». Il mentionne des risques potentiels de tumeurs et de maladies dégénératives.

Joel Moskowitz, directeur du Centre pour la santé familiale et communautaire de l’Université de Californie (Berkeley), estime de son côté que « vu les troubles neurologiques et les dommages à l’ADN consécutifs à l’exposition aux ondes » mis en lumière par différents travaux, « on devrait faire preuve de plus de prudence. Nous naviguons essentiellement à l’aveugle. Mais, ça, c’était avant ! Les derniers modèles de la gamme Apple, émettent des ondes, non seulement lors de leur mise en fonction mais aussi lorsqu’ils sont coupés. Ce sont des signaux suffisamment puissants pour « borner » l’antenne-relais la plus proche comme le prouve la traque rondement menée par la police de Lille. Une question se pose : si ces appareils peuvent géo-localiser les voleurs, ils peuvent aussi, à minima, suivre à la trace leurs propriétaires légitimes. Ces données, stockées sur le Cloud global, peuvent renseigner tous ceux qui ont les moyens de les acquérir pour servir leurs intérêts. Ainsi en investissant dans les technologies de pointe organise-t-on sa propre surveillance. C’est beau, le Monde moderne !

Histoire d’oreillettes Bluetooth :

http://blog.prophoto.fr/gare-aux-ecouteurs-et-aux-casques-sans-fil-si-vous-tenez-a-votre-cerveau/