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Personnes électrosensibles ou irradiées, même symptômes, mêmes souffrances, même combat !
Selon la « Science », l’irradiation des rayonnements ionisants serait dangereuse pour la santé, tandis que les sources non ionisantes n’auraient aucun effet sur le vivant. Mais, ces deux types d’émission ont des effets dont la comparaison se révèle troublante

Depuis Hiroshima, Nagasaki, Tchernobyl, Fukushima, il est admis que les ondes ionisantes, alpha (α), bêta (β),rayonnement gamma (γ), ne sont pas bonnes pour la santé des êtres vivants. Même les champions de la post-vérité, qui pullulent désormais, sur réseaux sociaux, dans les médias et dans les appareils politiques l’admettent volontiers. Les dégâts liés aux rayons X, utilisés par l’imagerie médicale ont été reconnus. Ils ont été combattus, au siècle dernier, par l’instauration de normes drastiques limitant la puissance des appareils dans des seuils de sécurité acceptables. En France, on connaît des noms de victimes des pionniers de la radiographie comme Pierre et Marie Curie. Le monument commémoratif de Hambourg, en Allemagne (Monument to the X-ray and Radium Martyrs of All Nations) sur lequel sont inscrits les noms de trois-cent-cinquante-neuf personnes de quinze nations qui ont subi les effets mortels de l’exposition aux radiations, témoigne du tribut des médecins radiologues à la mise en place de cette technologie médicale innovante.

Cette distinction binaire et commode des ondes ionisantes et non-ionisantes vient à point nommé. Elle est le fruit du travail des physiciens. Comme la Physique est une science fondamentale, la profession, adoubée par la presse et les puissants, considère qu’elle surpasse la médecine qui n’est qu’une science empirique et subalterne. Selon les théories de la Physique, seules les radiations ionisantes possèdent des rayons d’une énergie suffisante pour détacher un ou plusieurs électrons de la matière vivante, la rendant ainsi instable. À l’inverse, les sources non ionisantes n’auraient aucun d’impact sur le vivant. Elles ne sauraient être rendues responsables de symptômes incapacitants ou de pathologies. Mais, un certain nombre d’études battent en brèche la théorie officielle. Par exemple, Allan, H. Frey, Cornell University (New-York), 1975, revue The Scientist, met en évidence l’ouverture de la barrière hématoencéphalique sous l’effet des ondes du commerce. Voilà qui est fâcheux ! En d’autres termes, cela signifie que des substances toxiques présentes dans le sang peuvent pénétrer le cerveau de manière ordinaire provoquant des ennuis tels que des cancers ou la maladie d’Alzheimer. Un demi-siècle plus tard, avec la multiplication des ondes électromagnétiques et des substances chimiques présentes dans l’alimentation et dans l’environnement (glyphosate, pesticides, néonicotinoides, nitrites etc.), la situation a de toute évidence empiré. Naturellement, la presse de l’époque s’était efforcée de disqualifier le scientifique américain de l’affublant des étiquettes d’usage comme « controversé » ou « sulfureux », et autres attaques ad hominem destinées à jeter l’opprobre sur le travail scientifique par le discrédit porté à l’auteur. On a aussi tendance à cacher les travaux de Frey sous le tapis. Essayez de chercher une référence à l’Universitaire américain dans les travaux de l’ANSES. Ils sont basés presque exclusivement sur la lecture d’une littérature scientifique soigneusement sélectionnée. En 2018, l’ANSES a dû reconnaître qu’il y aurait, en France, 5% de personnes « qui se disent électrosensibles », soit, environ, trois millions de personnes. L’Agence n’en tire aucun enseignement pratique. « Les causes d’apparition des symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS restent inconnues », écrit-elle. Elle tire argument du fait que les symptômes sont hétérogènes et nombreux. Une thèse récente de médecine d’une université de la Bretagne occidentale, s’appuyant sur les publications d’une association de personnes électrosensibles (PRIARTEM), en répertorie pas moins de cent-huit. Se conformant à l’orthodoxie officielle, Le doctorant conclut à « une Intolérance environnementale idiopathique, attribuée aux champs électromagnétiques ». En d’autres termes, les personnes impactées ne le sont pas à cause des champs électromagnétiques qui les entourent, mais pour des raisons inconnues. Suivant l’idéologie officielle, les personnes électrosensibles formeraient une colonie de mabouls en recherche de la reconnaissance qui leur fait défaut dans notre société moderne. Si l’on croit cette théorie psychologisante, il y aurait, depuis 2018 – et sans doute beaucoup plus aujourd’hui -, trois millions de mabouls lâchés en liberté sur le territoire français. Comme il est établi que les choses vont s’aggraver considérablement avec le temps et si l’on ajoute d’autre raisons sérieuses de devenir dérangé (l’alcool, la drogue, la maltraitance familiale ou professionnelle etc.), il faudrait admettre que la France est devenue un asile psychiatrique à ciel ouvert qui a vocation à prospérer.

Le fait de retrouver chez les « personnes qui se disent électrosensibles » des symptômes divers et variés n’a rien d’étonnant. Nos organes sont régulés par des courants électriques de faible intensité. Ils sont soumis par le biais des outils sans fils qui maillent notre quotidien à des champs électromagnétiques de plusieurs milliards de Hertz, polarisés et pulsés, de plus en plus puissants. Pour le corps humain c’est un peu la loterie. On ne connaît pas l’organe ou système qui va se dérégler en premier.

Un fait troublant est exposé dns ue vidéo réunissant Keith Cutter, un consultant américain qui conseille des personnes élecrosensibles et Olle Johansson un scientifique suédois de l’Institut Karolinska et de la Faculté de médecine de Stocholm (Suède).
Un fait troublant est exposé dns ue vidéo réunissant Keith Cutter, un consultant américain qui conseille des personnes élecrosensibles et Olle Johansson un scientifique suédois de l’Institut Karolinska et de la Faculté de médecine de Stocholm (Suède).
Lien de la vidéo :
Le professeur suédois est connu pour ses travaux des années 1980 sur les effets des ondes électromagnétiques sur le corps humain. En utilisant de simples téléviseurs ou écrans informatiques du commerce, il a constaté chez leurs utilisateurs l’apparition de mastocytes sous cutanées, un phénomène censé ne survenir que dans les cas de graves allergies. La distinction entre ondes ionisantes et non ionisantes en a pris un coup ! De toute évidence, Keith Cutter et Olle Johansson n’accordent aucun crédit à la théorie dominante de l’inocuité des ondes électromagnétiques non ionisantes. Leur propos du jour tournait autour d’une comparaison entre les symptômes des personnes irradiées lors de la catastrophe de Tchernobyl et les « personnes qui se disent électrosensibles ». Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il existe beaucoup de points communs. Les clients de Keith Cutter comme les ouvriers du chantier de dépollution de Thernobyl se plaignent de symptômes voisins. En voici une liste non exhaustive :
« Symptômes neurologiques : maux de tête, vertiges, perte de mémoire, difficultés de concentration, dépression, anxiété, insomnie, fatigue chronique, faiblesse, tremblements, picotements, douleurs musculaires et articulaires et dans les cas graves convulsions et AVC.
Symptômes cardiaques : palpitations, arythmie, douleur thoracique, fluctuation de la pression artérielle, rythme cardiaque irrégulier, essoufflement.
Symptômes respiratoires : bronchite, asthme, pneumonie, infection des sinus
Symptômes dermatologiques : démangeaisons, sensation de brûlure, rougeurs, sensation anormale au toucher.
Symptômes ophtalmologiques : douleurs oculaires, brûlures, pression derrière les yeux, détérioration de la vision, cataracte précoce.
Problèmes auditifs : bourdonnement, sifflement, bruit fantôme, acouphènes, perte auditive.
Problèmes des organes de la reproduction : baisse de la fertilité, menstruations anormales, fausses couches, anomalie congénitale.
Système hématologique et immunitaire : anomalie plaquettaire, numération leucocytaire anormale, immunodépression, sensibilité aux infections.
Système digestif ou systémique : douleur abdominale, hypertrophie thyroïdienne, perte des cheveux, ongles cassants, fragilité dentaire, saignements de nez, déshydratation, sensibilité à la lumière.

Cette liste des problèmes communs aux personnes irradiées et à celles des « personnes qui se disent électrosensibles » est troublante. Il ne vient l’idée de personne de qualifier les affections des travailleurs de Tchernobyl de maladie idiopathique mais pour ce qui est des personnes électrosensibles, si. Cette différence de traitement est-elle légitime ? Les catastrophes nucléaires ne se produisent que rarement. Ce sont des accidents ! Tandis que la pollution des champs électromagnétiques essaime partout et tout le temps. Les personnes électrosensibles – et les autres – baignent dans les champs électromagnétiques, H 24 et J 365. Cette permanence des causes de dysfonctionnement rend illusoire toute réparation des systèmes lésés
Plus la pandémie se développe, plus il devient urgent pour le système économico-politico-médiatique de nier les effets délétères des ondes. L’enjeu économique de la reconnaissance des méfaits de la prolifération des ondes électromagnétiques est colossal !
C’est pourquoi l’unité U1296 de l’INSERM, autrice d’une étude financée par l’ANSES – lol – , Journal of molecular sciences a jeté, sans le vouloir, un pavé dans la mare des origines psychosomatiques supposées des syndromes des électrosensibles. L’étude porte sur l’ADN de nos cellules, un élément double brin de plusieurs mètres. En cas d’irradiation, les brins d’ADN se cassent, ce qui explique les pathologies énumérées ci-dessus. Cependant, il existe une protéine, dite ATM, qui a la propriété de pouvoir réparer tout ou partie des cassures. Mais, cela ne concerne qu’environ 75% des sujets de l’étude. Ils sont qualifiés de « radio-résistants ». En ce qui concerne les 25% restants, les sujets « radiosensibles, pour des raisons diverses, la protéine ATM ne remplit pas son rôle. Ces sujets sont voués à de graves pathologies. L’étude sur l’effet des ondes ionisantes sur l’homme a le mérite d’établir pour la première fois une relation entre les données cliniques et les données moléculaires.

Mais, l’équipe scientifique a souhaité réaliser un prolongement de cette l’étude. Elle l’a extrapolée sur une cohorte de 26 personnes « qui se disent électrosensibles ». Voilà qui est très pertinent pour notre sujet du jour qui interroge la distinction entre les ondes ionisantes et les ondes non-ionisantes. Quand on prélève des cellules de peau sur cet échantillon de personnes électrosensibles et que l’on les expose à une source de rayons X, on s’aperçoit que 26 sur 26 se révèlent être des sujets « radiosensibles » ! C’est tout à fait troublant ! Chez une partie de ces personnes on a observé quelques cassures « spontanées » de l’ADN, sans aller plus loin pour l’instant. Ces observations sont à rapprocher d’études précédentes sur des animaux. Par exemple, celle de Dimitris Panagopoulos, enseignant-chercheur à la Faculté de médecine d’Athènes (Grèce). En utilisant des œufs de la mouche (Drosophila melanogaster), il a mis en évidence la fragmentation très importante de l’ADN en liaison avec une exposition aux ondes d’un téléphone cellulaire du commerce ( 1800 MHz). Nicolas Foray, Radiobiologiste, Directeur de Recherche à l’INSERM et responsable de l’étude se propose poursuivre sa recherche dans le futur. « La prochaine étape logique, c’est d’exposer les cellules à des ondes électromagnétiques », explique-t-il. Effectivement, ce serait une bonne idée, mais, pas sûr que l’on le lui permette ! Cette expérimentation établirait probablement un lien objectif entre les cassures de l’ADN humain et l’exposition aux champs électromagnétiques du commerce. On pourrait aussi, sans doute, mettre en évidence que chez une grande partie des sujets la réparation par la protéine ATM se révèle impossible. Celle étude, si elle était mise en œuvre et diffusée ruinerait quarante ans de cette science officielle qui oppose les ondes ionisantes nocives et les ondes non ionisantes du commerce réputées bénéfiques et dont on peut user, voire abuser en toute sécurité !
Un peu de lecture :
Sujet voisin :
Les ondes électromagnétiques sont-elles dangereuses pour la santé humaine ? La preuve par le « syndrome de la Havane » !







