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Charly Wilson, le dernier Résistant du réseau Voix du Nord et du groupe FFI qui a libéré sa Mons est décédé
On apprend avec quelques jours de retard le décès de Charly Wilson survenu le 28 août 2025 à Cagnes sur Mer (06). Agé de 98 ans, il était le dernier survivant du réseau Voix du Nord et du groupe FFI qui a libéré Mons-en-Barœul, le 2 septembre 1944.

Charly était le fils d’Alexander Wilson, un membre important du réseau du réseau Voix du Nord. Ce sous-officier de l’armée britannique, a été un héros de la première Guerre mondiale. En 1943, Charly s’engage auprès de son père pour combattre l’Occupant. Au moment de la libération, il est âgé de 18 ans. Il est l’un des plus jeunes combattants du réseau des 200 FFI qui vont libérer la ville. Dans la foulée, il rejoint l’Armée où il poursuivra son combat contre l’Allemagne, jusqu’en mai 1945. Il travaillera ensuite comme mécanicien (le métier qu’il a exercé jusqu’en 1944) pour la maintenance des véhicules militaires. Au bout de cinq années il est libéré. Il fait la connaissance de Jeannette et l’épouse. Elle est la fille de Robert Mouret, l’ébéniste de la rue Franklin. Charly, change de métier et prend la tête de la petite entreprise de son beau-père. Il y exercera la métier de menuisier-ébéniste jusqu’à sa retraite avant de se retirer à Cagnes sur Mer ou résidaient ses enfants. A chaque Toussaint, il faisait un pèlerinage jusque qu’au caveau familial, sans oublier de fleurir la tombe de son camarade Adrien Vallet, fauché par une mitraillette allemande, le 2 septembre 1944. En 2014, soixante-dix ans plus tard, jour pour jour, il a fait le voyage jusqu’au monument aux morts de la ville pour célébrer l’anniversaire de la Libération. Charmant, modeste et lumineux, Charly manquera à tous ceux qui l’ont connu.