Views: 36
ADN, crottes de chien et défense de la planète
Ce début du XXIe siècle est un défi pour la survie de la planète. La canicule, les inondations, les pollutions, les guerres, menacent les populations. On ne peut pas tout gérer en même temps. Il faut commencer par quelque chose. Le problème des déjections canines en ville est promis à de grands progrès grâce à l’avancée des technologies.

A Saint Omer (62), une grande campagne de communication et de lutte contre les déjections des chiens s’attaque aux propriétaires indélicats. Le journal régional a dépêché son plus fin limier pour rendre compte des avancées constatées sur le terrain. « Saint-Omer va bientôt rejoindre les deux autres communes en France qui ont choisi le fichage ADN des chiens pour lutter contre les déjections canines qui salissent les trottoirs de la ville », écrit-il. L’heure est grave : « En moyenne, en 2024, 350 en ont été relevés chaque semaine dans la cité audomaroise ».
La municipalité, à la pointe du progrès a pris l’initiative d’investir dans une campagne de fichage ADN des toutous. Ça coûte un bras, « 42 000 euros pris en charge par la ville », mais quand on aime on ne compte pas ! Cela aurait pu être pire, car le même article nous informe que « 200 personnes ont fait réaliser un prélèvement par le laboratoire Antagène, basé près de Lyon ». 200 toutous pour une ville de 14 358 habitants, cela fait un ratio habitants / toutous très faible. Il doit y avoir un trou dans la raquette ! Effectivement, les propriétaires de chien présents le sont sur la base du volontariat. Il manque quelques campagnes pour arriver au bout de ce problème récurrent des déjections canines. S’il ne faut pas sous-estimer le phénomène : pollution visuelle, mauvaises odeurs et même accident au cas où un piéton distrait glisserait sur une crotte de chien, on peut regretter que les autres formes de pollution soient négligées. Les voitures, les camions, les isolations thermiques insuffisantes, le chauffage, les guerres provoquent le dérèglement climatique qui génère les canicules les pluies diluviennes et la montée des eaux.
L’Audomarois en sait quelque chose avec des inondations récurrentes depuis quelques années. Il y a aussi la pollution des microparticules responsable d’insuffisances respiratoire de cancers et de nombreux décès. Il y a encore le glyphosate qui provoque des lymphomes et autres cancers. On pourrait parler des ondes électromagnétiques très répandues en ville avec les antennes relais, les téléphones, les compteurs dit « intelligents » qui provoquent des insomnies, des symptômes d’électrosensibilité et des maladies neurodégénératives précoces. En résumé : « Halte à la pollution » ! On ne lâche rien !