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La vie des oiseaux n’est plus ce qu’elle a été, Cormeilles, 60120

la vie des oiseaux
Il y avait des oiseaux partout : en plaine, dans les bois et dans le village

J’ai vu le jour dans un petit village de l’Oise picarde.

C’était vers la fin de la première moitié du siècle précédent. A cette époque, dans ces zones reculées, il n’y avait pas de maternité. On naissait dans les maisons. Avec la désertification médicale des campagnes, la mode revient. Mais, le phénomène reste relativement marginal. Au début des années 1950, la vie rurale était très différente. Il y avait des oiseaux partout : en plaine, dans les bois et dans le village. Ce n’était pas forcément les mêmes. Ma grand-mère, qui avait été élevée dans une ferme, en connaissait un rayon sur les plantes et le la vie des oiseaux. Elle essayait de me transmettre une partie de sa science, avec plus ou moins de réussite. Concernant les oiseaux, j’excellais surtout en imitant leurs cris. Cela faisait beaucoup rire ma grand-mère. Mes imitations du pinson, du rossignol, du coucou, du corbeau, du pic-vert, de la tourterelle et autres volatiles étaient plus qu’honorables. La nuit, je répondais aux chants de la chouette et du chat-huant.

 Mais désormais, la campagne est devenue silencieuse, sans la vie des oiseaux

Hormis le bruit des tracteurs et des avions,  petits points blancs qui filent vers l’Ouest,  on n’entend plus aucun bruit. Pour certains, les coupables seraient le glyphosate et autres pesticides qui donnent des cancers aux humains. D’autres, incriminent les éoliennes et les antennes relais. Mais, l’un n’exclut pas l’autre ! Les champs étaient le domaine des corbeaux tandis que les pies colonisaient les chemins creux du village et les vergers. Ces oiseaux étaient considérés comme des nuisances par les villageois. Dans les champs, les cultivateurs utilisaient les pétards pour éloigner les corbeaux. Cela faisait un boucan d’enfer ! Ça coutait quelques sous, mais c’était très efficace et ça ne menaçait pas la vis des oiseaux ! Les « écolos » de l’époque, plus pauvres, fabriquaient des épouvantails qui avaient de vagues formes humaines. Le long des bras, ils suspendaient des bouteilles et des bouts de miroir pour effrayer les volatiles.

Maintenant, grâce aux industries des pesticides et des ondes électromagnétiques, voici enfin nos campagnes débarrassées de ces gêneurs !

C’est une autre histoire en ville

où pies et corbeaux pullulent dans les parcs urbains, la vie des oiseaux est préservée. Cela apporte du crédit aux tenants de la thèse du glyphosate, car les parcs et jardins publics sont les seuls endroits où, si les antennes-relais sont florissantes, ces produits sont interdits. Les volatiles sont bien gras et bien nourris. Ils tirent parti de toutes les opportunités. Les pies sont particulièrement outrecuidantes. Elles vident les poubelles pour mieux attaquer les reliefs contenus dans les sacs de papier. Ces animaux se sont urbanisés. 

la vie des oiseaux
Les pies sont nombreuses dans le parcs urbains

Pour autant, ceux qui incriminent les éoliennes et les antennes relais ne sont pas forcément dans l’erreur. Quand on se promène dans les rues du village avec une application adéquate, on constate que le niveau de pollution des ondes électromagnétiques est à peine inférieur à ce qu’il est en ville. Cela est dû aux Smartphones et aux Boxes des riverains. Pour les antennes relais, le niveau est nettement en dessous de celui de la ville. En revanche, les éoliennes de la campagne environnante polluent la plaine où évoluent les animaux sauvages et les travailleurs des champs.

Une histoire survenue il y a quatre ou cinq ans m’a fait beaucoup réfléchir sur la vie des oiseaux

Un oiseau est venu percuter les vitres de la véranda. C’était un spécimen de grande taille que je n’ai pas identifié. Il avait fait un trou dans l’une des vitres triple épaisseur à la manière de ce qu’aurait produit une boule de pétanque lancée à pleine force. Il m’a fallu enterrer l’oiseau dans le jardin et aller en ville pour me procurer une vitre aux bonnes dimensions. Avec l’attaque du vieux mastic au burin et le remasticage cela m’a pris presque une journée. Je me suis souvent demandé ce qui avait poussé ce bel oiseau à se suicider aussi bêtement.

Depuis que j’ai une histoire avec les ondes et que je me suis beaucoup documenté sur la question, je pense tenir la bonne explication. Les cerveaux des oiseaux – à l’instar des humains – possèdent de petites cellules ferreuses – les magnétosomes – qui leur servent à se déplacer et se situer dans l’espace. Lorsque ces cellules vibrent à l’unisson des ondes électromagnétiques des antennes, c’est à dire plusieurs milliards de hertz, leur vol est perturbé et la vie des oiseaux est menacée. C’est ainsi que l’on a vu, il y a deux ans plusieurs centaines d’oiseaux s’écraser sur le mur d’un immeuble dans une grande ville américaine.  

Les journalistes ont mis en cause la tour hertzienne qui se trouvait à proximité

Les journalistes ont mis en cause la tour hertzienne qui se trouvait à proximité.

D’ailleurs, une des consignes donnée aux employés de maintenance par les opérateurs de la téléphonie sans fil est de ramasser les oiseaux morts, tout autour de l’antenne-relais. Cela fait plus propre, mais inquiète ces travailleurs des ondes. Ils sont moins benêts que les clients de leurs patrons, pour qui plus ces ondes sont puissantes, plus on avance dans le progrès. C’est sans doute la raison pour laquelle, parfois, ils deviennent des lanceurs d’alerte.

Dernièrement, l’un d’entre eux a publié de manière anonyme sur les réseaux sociaux une photo de son mesureur d’onde professionnel.  Lorsqu’il dépasse les 356 V/m, les leds colorés en rouge s’allument. Cela est censé indiquer un danger. C’est le cas, précisément, de la photo ci-dessous. On peut se demander d’où sort ce chiffre extravaguant adopté par les opérateurs des ondes.

Dans un vieux rapport des années 1990 de l’ICNIRP, l’institut propose le chiffre de 388V/m comme début de la zone critique. Comme l’ICNIRP est dirigé par des gens qui dépendent ou ont dépendu du lobby des ondes, on s’interroge. Naturellement, ces deux chiffres ne sont pas sérieux du point de vue de la santé publique. En France les normes choisies – selon les recommandations de l’ICNIRP – sont de 41V/m et de 61V/m, suivant les fréquences d’émission. C’est beaucoup comparé à d’autres pays : 3V/m au Luxembourg, 6V/m en Italie, en Russie et en Chine. Pas étonnant que les oiseaux soient malades, D’ailleurs ils sont loin d’être les seuls ! Les lapins aussi ! 

Les lièvres aussi sont malades

En 2014, Patrick Pilon qui est éleveur dans la Sarthe (France) se lève à 7h du matin pour aller donner à manger à ses lapins. 10 000 d’entre eux soit le tiers de son élevage sont morts. L’avant-veille on avait installé une antenne relais 4G à quelques centaines de mètres de son exploitation. Patrick Pilon, sans ressources, a dû mettre un terme à l’élevage des lapins. En 2023, à Mazeyrat d’Allier (France) on installe une antenne relais 4G à proximité d’un élevage. Les vaches meurent par dizaines. L’éleveur a dû se résoudre à vendre les quelques survivantes et à fermer son exploitation. A chaque fois les recours sont vains. Les opérateurs des ondes convoquent le Conseil d’Etat qui, s’appuyant sur les normes légales initiées par l’ICNIRP, leur donne gain de cause.

Ces normes sont une forme de permis de polluer en toute impunité.

A la campagne, ce qui complique aussi la vie des oiseaux et des lapins, ce sont les éoliennes. Toute vie animale disparaît dans un rayon de 250 m autour du mât et il n’est pas rare d’y observer des cadavres d’oiseaux. Les insectes aussi sont impactés. Ils viennent s’agglutiner sur l’axe des rotors jusqu’à constituer une sorte boue qui empêche les pales de tourner.

Cette Saint Barthélémy des insectes impacte les oiseaux qui s’en nourrissent. Les espèces disparaissent, l’une après l’autre. Les autres animaux, aussi, sont en danger. La Fédération des chasseurs de l’Oise (octobre 2023) s’alarme dans la presse du manque de lièvres et de lapins depuis l’ouverture de la chasse. Elle déplore la présence de nombreux cadavres dans les bois et sur la plaine. Un mystérieux virus est suspecté qui provoquerait des hémorragies internes chez les animaux. Elle a confié l’affaire à un Institut vétérinaire. L’enquête est en cours mais risque de durer longtemps.

Ainsi la plupart des oiseaux du temps jadis ont-ils disparu.

L’espèce perdure parfois à l’échelle de quelques spécimens. On peut apercevoir de temps en temps un ou deux moineaux, alors que dans les années 1960 on les comptait par dizaines. Les hirondelles arrivaient au printemps, construisaient leur nid et ne repartaient vers des contrées chaudes qu’à la fin de septembre. On les voyait se regrouper par centaines sur les lignes électriques de la rue, Puis, obéissant à un mystérieux signal elles s’envolaient toutes en même temps. Cela faisait plusieurs années que je n’avais plus vu une seule hirondelle. 

la vie des oiseaux
Cela faisait plusieurs années que je n’avais plus vu une seule hirondelle

Au printemps dernier, j’en ai vu une seule (ou un couple) qui s’est installée dans une dépendance de la maison. La porte qui doit dater de 1850 est rongée par endroits : juste la place pour laisser passer un oiseau. L’hirondelle a fabriqué son nid caractéristique collé à une solive du plafond de bois. Début juillet, l’oiseau était toujours là. Mais au15 août, il avait disparu.

Que s’est-il passé ? Mystère ! Il existe des espèces qui semblent résister mieux que d’autres. Ainsi, un couple de tourterelles s’est-il invité chez moi. Le mâle est énorme. Je n’en ai jamais vu d’aussi gros. Accompagnant la femelle, de dimension plus modeste, il y a aussi un petit tourtereau. A l’évidence, ce qui intéresse ces oiseaux, c’est mon prunier. Il y a plusieurs dizaines d’années, ma mère avait ramené d’Alsace un arbrisseau minuscule. Désormais, c’est un arbre immense qui bouche la vue. Au début les mirabelles étaient jaune doré. Maintenant elles sont violettes, mais toujours aussi délicieuses. 

Les tourterelles adorent mes mirabelles

Les tourterelles adorent mes mirabelles.

Comme je ne suis pas assez fou pour aller les cueillir à l’aide d’une grande échelle, tous les fruits de la partie supérieure sont pour les oiseaux. Les tourterelles sont infatigables. De l’aube jusqu’au soir, elles chantent. Je ne sais pas exactement ce qu’elles se racontent, mais j’ai identifié plusieurs cris différents. Les ondes ne semblent pas avoir de prise sur elles.

Elles font la navette entre le toit d’un bâtiment et le prunier, stationnant parfois sur le fil du téléphone. J’ai quelques soucis avec ma ligne de France-Télécom et je soupçonne les oiseaux d’en être la cause. Depuis quelques temps, les tourterelles passent le plus clair de leur temps à ramener des brindilles vers le prunier.

Probablement ont elles décidé de transférer leur nid à ras de leur garde-manger. Les tourterelles sont une raison d’espérer pour toutes les espèces menacées par la pollution des ondes, qui menace la vie des oiseaux. Si, dans les années qui viennent on constate aussi leur disparition, ce sera très inquiétant pour l’avenir de l’humanité.

les tourterelles font la navette entre le toit d’un bâtiment et le prunier, stationnant parfois sur le fil du téléphone

Les oiseaux, qui ne lisent pas la presse, s’attaquent aux antennes relais. Ce sont des volatiles complotistes. Ils sont imperméables à la Science et son effet Nocebo.

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Une histoire d’éolienne qui se passe tout à côté…

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