Eoliennes et chauves-souris : l’Industrie des énergies dites « renouvelables » nous vend… du Vent ! Cormeilles 60120.

Eoliennes et chauves-souris : l’Industrie des énergies dites « renouvelables » nous vend… du Vent ! Cormeilles 60120.

Trois nouvelles éoliennes géantes situées le long de l’autoroute A16, à proximité du village de Cormeilles vont être prochainement mises en service. Cela fait l’objet d’une fine communication de la préfecture de l’Oise, relayée par le journal local.

De l’autre côté de la départementale, le mont est déjà pourvu en éoliennes…

« A une trentaine de kilomètres au nord de Beauvais, à l’ouest de Breteuil, trois nouvelles éoliennes vont se dresser au lieu-dit du Mont-Herbé situé sur les deux communes Cormeilles et Villers-Vicomte », nous apprend L’Oise-Hebdo du 17 octobre 2023. Il précise : « C’est en bordure de l’autoroute A16, aussi appelée autoroute des éoliennes, tant il y en a ». A ce compte, on pourrait aussi appeler la route départementale qui longe le chantier en direction de Breteuil, « route des éoliennes » et le chemin vicinal qui mène au Crocq, « chemin des éoliennes » ! Les éoliennes cernent le village de Cormeilles comme beaucoup d’autres du département. On pourrait aussi rebaptiser la préfecture de l’Oise, « préfecture de Eoliennes », ce qui serait du plus bel effet ! 

 La lecture de cet article du journal, qui se veut rassurant, n’augure rien de bon : « Ces mastodontes s’élèveront jusqu’à 165 mètres de haut (la moitié de la tour Eiffel) ». Doit-on comprendre que ces éoliennes enlaidiront encore plus le paysage picard et qu’elles seront encore plus polluantes ? 

Au ras de « l’Autoroute des Eoliennes » et à la limite du territoire de Cormeilles, la société RWE va installer trois Kolossales éoliennes. 

Quand on sait que dans un rayon de 200 m autour d’une éolienne toute vie animale disparaît : les insectes qui viennent encrasser les hélices, les oiseaux et les lapins qui décèdent sur place, quel sera le rayon d’action de ces nouveaux monstres industriels ? On n’a pas la réponse ! Quand j’étais gamin, j’accompagnais un cousin, chasseur, au bois du Mont-Herbé qui appartenait à quelqu’un de la famille. On appelait cette fonction, « porte-carnier ». En ce temps-là, le bois du Mont-Herbé regorgeait de lapins, lièvres et sangliers.

Les lièvres et les lapins sont de moins en moins nombreux dans l’Oise, selon la fédération des Chasseurs.

Avec les nouvelles éoliennes, il ne sera plus utile de se déplacer : plus rien de vivant ne subsistera dans le bois. Les chasseurs de Cormeilles vont pouvoir revendre leur fusil aux collègues des communes plus chanceuses… pendant qu’il en reste encore quelques-unes ! Il faut faire vite. La Fédération des chasseurs de l’Oise, communique (Vendredi 13 octobre 2023) sur le manque de lièvres et de lapins depuis l’ouverture de la chasse et la présence de nombreux cadavres dans les bois et sur la plaine. Elle suspecte un mystérieux virus qui provoquerait des hémorragies internes chez les animaux. Il ne s’appellerait pas « éoliennes » ou bien « antennes-relais », pas hasard, ce virus tueur ? 

La Préfecture et l’Opérateur du Vent annoncent qu’ils ont prévu des mesures pour sécuriser les chauve-souris ! Selon l’Oise-Hebdo, « Le parc éolien devra s’arrêter quand les quatre conditions suivantes sont remplies : – entre le 1er mars et le 30 novembre – une heure avant le coucher du soleil et une heure après le lever du soleil – lorsque la vitesse du vent est inférieure à 6 mètres par seconde, soit 22 kilomètres à l’heure (soit force 4 Beaufort)– lorsque la température est supérieure à 7°. Un rapide calcul montre que les deux premiers facteurs représentent près de 40% du temps d’une année.Sachant que le vent moyen, relevé à Beauvais par les sites météo spécialisés, est toujours inférieur à 22 kilomètres à l’heure, d’avril à novembre. Uniquement supérieur en mars.Et que la température nocturne moyenne, relevée aussi à Beauvais, est supérieure ou égale à 7° d’avril à novembre. Mais uniquement inférieure en mars.Il en résulte que globalement, donc, sur l’année, les nouvelles éoliennes devront être arrêtées, au bas mot, le quart du temps pour laisser passer les chauves-souris. » Nous n’aurions pas pu l’exprimer plus clairement nous– même ! Qui va vérifier la bonne exécution de ce cahier des charges complexe, censé préserver la nature : l’Opérateur ? La Préfecture ? Les chauves-souris ? L’article ne le précise pas ! Quid, des autres espèces animales en péril ? La préfecture de l’Oise ne semble pas être informée qu’il pourrait y avoir un problème résultant de l’émission des champs électromagnétiques par les éoliennes.

Le long de la route départementale, Breteuil – Chapelle-du-Planton, de nombreuses éoliennes sont déjà en service

Pourtant, l’arrêté préfectoral précise que « La société du parc éolien du Mont Herbé, qui appartient à la société allemande RWE, devra aussi acheter un hectare de prairie en faveur du faucon crécerelle et des busards. Cette parcelle, située à proximité de la chapelle Saint-Martin, à la sortie de Cormeilles vers le nord, restera en jachère et contribuera à orienter les rapaces vers ce secteur pour qu’ils puissent se nourrir et éviter d’être fauchés par les pales, dont la vitesse à l’extrémité peut monter jusqu’à 400 kilomètres à l’heure… ». Tiens donc, il n’y aurait pas que les chauves-souris mais aussi les « faucons-crécerelle et les busards » ?! Une parcelle située à plus de 2 km du Mont-Herbé, de l’autre côté du village serait de nature à pallier les nuisances du nouveau parc éolien ?! Espérons que la société RWE a prévu des panneaux de signalisation, lisibles par les oiseaux, car les rapaces pourraient s’y perdre. Un hectare de terrain, c’est la moindre des choses ! Ce n’est pas cher payé en regard des subventions publiques directes ou indirectes par l’electricité subventionnée, dont bénéficient les Opérateurs du Vent !

La Chapelle-du-Planton ou Chapelle-Saint-Martin, à la limite du territoire de Cormeilles, diamétralement opposée au chantier des éoliennes 

Les services préfectoraux ont prévu dans le moindre détail le suivi de ce chantier de Cormeilles. Le même numéro de l’Oise-Hebdo en a eu vent : « Il est précisé que si, lors de la réalisation des travaux de terrassement, des vestiges humains provenant de la Première Guerre mondiale venaient à être découverts, il fallait aussitôt prévenir la gendarmerie locale, et surtout, ne pas prendre de photos et ne pas prévenir la presse. » Que l’on se rassure cela ne produira pas ! Si la zone était l’arrière du champ de bataille en 1914-1918 et que des Etats-Majors s’étaient implantés dans les communes de Breteuil, Le Crocq et Cormeilles, en revanche le Front se situait à Montdidier à une vingtaine de kilomètres. Il s’est stabilisé là, fin 1914 car les troupes allemandes n’ont jamais pu aller plus loin.  Il n’a jamais bougé, jusqu’en août 1918, moment où l’armée de Guillaume II, l’Empereur d’Allemagne, s’est repliée vers le Nord.  On notera que la société allemande RWE, a pu coloniser les cantons de Breteuil-sur-Noye et de Crèvecœur-le-Grand avec ses éoliennes sans tirer un seul coup de fusil.  Cette communication autour de ces éoliennes de Cormeilles est minutieuse. Elle donne l’impression que le dossier a été étudié dans ses moindres détails mais en creusant un peu, on voit que c’est un « miroir aux alouettes », une manière de « noyer le poisson » en mettant de côté les vrais enjeux de ce type de chantier. 

Dans l’Aisne aussi, les éoliennes sont nombreuses.

Il ne faudrait pas prendre les Picards pour des canards sauvages. Ainsi Valérie Bernardeau, présidente de l’association Sos Danger Éolien, dans l’Aisne, un département où, comme dans l’Oise, on installe des éoliennes à tour de bras, a-t-elle fait le tour de son secteur. « Quand j’ai su qu’il y avait des problèmes de santé. Je suis allée dans des villages entourés d’éoliennes et j’ai fait les maisons une par une, en porte-à-porte« , raconte l’intéressée. « Cela n’a pas été facile, il a fallu convaincre. Plus du double des personnes n’a pas voulu témoigner et a eu peur. Certains m’ont rattrapée pour me demander de déchirer le papier ». On mesure l’influence des sociétés de l’Eolien, qui mènent grand train avec l’argent public et terrorisent une partie de la population par le biais de leurs relais administratifs, politiques et locaux. Il en reste quand même 359 attestions de malades, évoquant des symptômes de gravité diverse, que les signataires attribuent à la présence d’éoliennes dans leur environnement. Cela va de symptômes relativement légers comme les acouphènes, l’eczéma, les migraines, jusqu’à des cas graves comme la leucémie ou le cancer. Cela n’est guère étonnant. En France, la législation permet d’implanter les éoliennes à 500 m des habitations. Aux Etats-Unis, après étude de la toxicité des champs électromagnétiques sur le Vivant, la distance a été fixée à 2 kilomètres. Les éoliennes du Mont-Herbé vont être implantées à 1 km des premières maisons de Cormeilles. Cela pourrait être pire mais ce pourrait être mieux ! C’est très inquiétant pour l’avenir !

Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

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