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Une opération de haut-vol pour déposer des engins de chantier au sommet du fort Macdonald

En cette fin du mois de juillet, une opération de mise en sécurité du vieux fort a été lancée. 

Le sommet du fort entouré de murs ne peut être rejoint autrement que par des grues télescopiques.

On se souvient que des infiltrations d’eau de pluie de plus en plus importantes ont conduit la municipalité à délocaliser les activités culturelles hébergées dans la vieille enceinte militaire du fort Mac Donald. Ainsi, les salles de spectacle et de réunion, ont elles été interdites au public. Seul, le restaurant a pu être maintenu dans des conditions contraignantes. Il a fallu aussi reloger les différentes activités. Par exemple, en juin 2024, le Conservatoire municipal de musique a rejoint l’école Ronsard, surdimensionnée aujourd’hui. 

Le sommet du fort était recouvert d’arbres. Leurs racines ont fini par attaquer les voutes et produire des infiltrations.

Mais ces structures nomades sont à l’étroit dans leurs locaux provisoires. La mairie, depuis de longs mois, étudie une solution à moyen terme permettant de réintégrer les locaux en attendant une rénovation pérenne du bâtiment historique.   Il y a quelques jours, une énorme grue télescopique a pris place devant le mur d’enceinte. Sa mission : amener au sommet du fort les engins de chantier et notamment une pelleteuse et une raboteuse spécialisée dans la destruction des souches d’arbres.  Ce nouveau chantier va permettre de prévenir de nouvelles infiltrations qui détérioraient le bâtiment. C’est un travail considérable. 

« Sur tout le sommet du fort, nous avons fait place nette », 

explique Francis Bossut, l’adjoint aux finances, à la communication, au personnel et à la nature en ville. « Ce sont les services des parcs et jardins de la ville qui, hormis les grosses souches, ont déblayé le terrain. » Sur ce sommet, débarrassé de tout élément gênant, l’entreprise va pouvoir travailler. Elle va d’abord raboter les souches d’arbres et évacuer le bois. Puis, des travaux de terrassement seront entrepris.

La terre sera refaçonnée en forme de dôme

de manière à produire une pente dirigée vers l’extérieur des murs. De nouvelles gouttières vont y être posées pour recueillir les eaux pluviales.  Sur toute la surface du sommet, une immense bâche épaisse et imperméable assurera l’étanchéité du bâtiment. Puis, viendra une période d’observation pour s’assurer que tout est au sec.  Quand ce sera acté, on pourra procéder à la rénovation et à la modernisation de l’intérieur (planchers, murs, sanitaires, électricité, etc.) Au mieux, le vieux fort Macdonald ne retrouvera ses hôtes qu’à la rentrée de septembre 2025. Coût de l’opération pour la seule pose de la bâche et le terrassement : 315 000 €  HT. Il s’agit d’une solution provisoire qui risque de durer un certain temps. Quid d’une rénovation en profondeur des voûtes de l’édifice ? « Là, on est parti dans une grande aventure », confie Francis Bossut.  « Tout ce que je peux dire, c’est que cela va durer très longtemps et que ce sera très cher ! »

Un peu de lecture…

http://blog.prophoto.fr/le-fort-macdonald-de-mons-en-baroeul-59370-histoire-dune-foret-ephemere-iv-iv/