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Rue Jean-Jaurès, un nouveau programme de dix logements en cours de construction, 59370
Un programme de dix nouveaux logements entre dans sa phase de construction dans cette rue datant des années 1930.
La pression immobilière sur le tissu urbain est de plus en plus forte. Vivre à la campagne, avec les embouteillages, la longueur des trajets quotidiens, le prix des carburants tourne à la gageure. Vivre en ville est devenu tendance. Si, comme c’est le cas dans la rue Jean-Jaurès, une station de métro est à deux minutes à pied, l’endroit est idéal, pour y vivre, surtout si on travaille à Lille ou à Paris. L’inconvénient de ces quartiers anciens, pour les constructions nouvelles, c’est qu’il n’existe quasiment plus de parcelles, susceptibles de permettre la mise en place d’un projet immobilier viable. La rue Jean-Jaurès est composée de petites maisons mitoyennes et étroites. Elles datent du début du XXe siècle et comportent un ou deux étages. Ces maisons ont été construites à une époque où la qualité était primordiale. Elles sont quasiment toutes restées en très bon état.
Au niveau des n° 72-74 de la rue, il existait une très grande maison avec cour et dépendances, différente des autres petits immeubles de la rue. Elle permettait, une fois sa démolition effectuée de créer une belle parcelle constructible. La mise à nu du terrain a commencé en 2022 et on aborde aujourd’hui la phase des fondations.
Ce quartier dit du « Bas de Mons » est une ancienne zone marécageuse.
C’est ainsi qu’on l’oppose au « Haut de Mons » traversé depuis le moyen âge par une route qui, surplombait le paysage et menait de Lille à Roubaix. Dans cette configuration, rien de plus facile que d’y creuser 15 trous de 10 à 13m de profondeur qui permettent d’y couler autant de piliers du béton. Cela permettra d’y faire reposer la « semelle » de l’immeuble et de lui assurer une remarquable stabilité. On utilise une « vis sans fin » qui creuse le sol, tandis qu’au fur et à mesure, on injecte du béton dans la cavité ainsi créée. C’est une version moderne de la construction du Lille ancien, lui aussi bâti sur une zone marécageuse, et dont les maisons reposent sur des pilotis de chêne. Aucun risque que ces piliers en béton de la rue Jean-Jaurès se désagrègent, comme dans la commune voisine, sous l’effet du réchauffement climatique et mettent en danger le bâti. Ce programme réalisé par Vilogia sur une parcelle d’un peu moins de 200 m2 concerne 10 logements nouveaux, pour une surface au sol de 655 m². Il devrait être terminé dès l’an prochain. C’est la deuxième opération de construction de logements neufs qui, voit le jour dans cet endroit de la rue…