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« Créa’livre », la fête des petits écrivains, 59370

Créa’livre », la fête des petits écrivains

A la fin de l’année scolaire, c’est devenu une tradition, on présente le travail d’écriture – devenu un livre – aux autres élèves et aux parents.

La salle Allende (500 places) a été bondée durant deux jours pour accueillir les enfants, les enseignants et les parents pour un spectacle autour du livre et de l’écriture. Cette année on célèbre la 19e édition de « Créa’livre », initiée par l’écrivain Didier Daeninckx et la 24e édition des « Ateliers d’écriture » (l’ancêtre de « Créa’livre »), initiée par Dominique Sampiero, L’an prochain on atteindra un compte rond et ce sera certainement une grande fête du livre. Le principe de « Créa’livre » est simple : faire écrire et produire un petit livre par les élèves d’une classe d’une école primaire, encadrée par un écrivain ou un illustrateur professionnel, afin d’éditer un vrai livre.

Ces productions sont remarquables pour des écrivains en herbe. Leur qualité étonne les parents et les visiteurs. Les spectacles du mois de juin sont une manière festive de rendre compte du travail réalisé tout au long de l’année. Si la manifestation a été initiée à Mons, elle concerne désormais également la commune de Villeneuve d’Ascq. Elle se déroule sous l’autorité de l’Inspection de la Circonscription de Villeneuve d’Ascq Nord. Les « Créa’livre », des deux communes se déroulent à des dates et dans des lieux différents. A Mons, on a présenté 10 projets différents de la Maternelle au CM2. 

Un exemple de petit livre réalisé par les élèves.

Nous en avons pris un au hasard. Par souci d’économie chaque livre regroupe deux projets.

Oups, je me suis trompée de chaudron

Le premier concerne les élèves de CM2 de Mmes Azrou et Lepercq de l’école Sévigné de Mons en Baroeul, atelier animé par l’Illustrateur Nicolas Haverland

Il s’intitule : « Oups, je me suis trompée de Chaudron. »

C’est l’histoire d’une petite sorcière, scolarisée à l’école Sévigné en 1882. C’est très dépaysant, parce que l’école Sévigné et le bourg de Mons de l’époque étaient très différents d’aujourd’hui. De nos jours, le statut de sorcière, n’est pas très courant. C’est l’occasion, de parler de la commune à la fin du XIXe siècle avec des endroits qui ont été sauvegardés mais d’autres, qui, désormais, forment la Ville Nouvelle. Une petite histoire drôle et passionnante… 

Notre maison est trop petite

Le second concerne les élèves de CM2 de Nina Pugliese et Karinne Sauval, de l’école Picasso de Villeneuve d’Ascq. L’atelier a été encadré par Thierry Maricourt, écrivain.

Il s’intitule : « Lettres de la ville aux mille cheminées »

 Nous sommes à Roubaix, en 1911. La ville est prospère mais la condition ouvrière est misérable. Le point de départ est un accident du travail. Ce petit livre comporte des textes mais aussi des dessins à l’encre de Chine. Il rend compte du Roubaix du début du XXe siècle avec ses usines aux cheminées fumantes et ses courées. A Roubaix le travail est rude mais la convivialité permet de surmonter bien des difficultés.

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