Le journalisme, c’est fastoche !

Le journalisme, c’est fastoche !

Dès qu’un événement s’inscrit dans l’idéologie « anti-banlieue »des médias nationaux, bien tentant d’en faire ses « choux gras ». Il y a juste un problème, c’est que la banlieue c’est toujours éloigné de Paris et qu’y envoyer un journaliste cela coûte des sous, d’autant plus que l’accueil amical peut ne pas être au rendez-vous. Heureusement, avec les moyens de communication modernes et l’Internet, on peut très bien en faire l’économie

On appréciera le monument en arrière plan (très reconnaissable) et la touche de parisianisme ajoutée à ce fait divers de la Banlieue lilloise

De quoi s’agit – il ? Trois jeunes d’un quartier sensible du Nouveau Mons, construit dans les années 1960, entreprennent de détruire la caméra à « reconnaissance faciale »fierté de la municipalité (12 400 € tout de même pour cet objet hi-techet les trois autre détruites précédemment dans ce même quartier). Le mode opératoire manque de professionalisme. Le trio – même pas masqué malgré l’épidémie de COVID, et donc reconnaissable sur les images de videosurveillance – dresse une échelle le long du pylone et, à l’aide d’un marteau entreprend de casser la caméra. Cela prend des plombes ! Un riverain a le temps de prévenir le commissariat… qui prévient la BAC, qui, malgré plusieurs kilomètres de distance à parcourir, a le temps de ceuillir les apprentis alpinistes en plein travail. On soupçonne que cet acte incivil est en rapport avec des opérations de police menées dans le quartier.

C’est ce que relate le journal La Voix du Nord dans son Edition du 21 août 2021 :

La Voix du Nord :

« Les faits se sont produits dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 4 h 30, au bout de l’avenue Mendès-France, au cœur du Nouveau Mons. Un préjudice de plus de 10 000 € pour la municipalité, pas décidée pour autant à suspendre le déploiement de la vidéosurveillance en ville.Le trio avait posé une échelle contre le pylône pour pouvoir atteindre les caméras installées à son sommet. Les délinquants étaient occupés à les détruire à l’aide d’un marteau quand des policiers de la BAC (brigade anticriminalité) sont arrivés et les ont interpellés. »

Valeurs Actuelles :

« Des jeunes malfrats Dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 août, vers 4h30 du matin, plusieurs jeunes ont été aperçus en train de s’en prendre à des caméras de surveillance à Mons-en-Barœul. A l’aide d’une échelle, les malfrats avaient réussi à grimper en haut du poteau et à asséner des coups de marteau pour détruire les dispositifs de prise de vidéo, Les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) sont rapidement intervenus sur place et ont pu interpeller les trois jeunes, pris en flagrant délit. »

La Voix du Nord :

« Au total, quatre caméras ont été détruites, dont trois sur un même mât. Les jeunes ont notamment cassé la caméra la plus récente et la plus perfectionnée de toutes celles du parc de vidéosurveillance, équipée d’un système de reconnaissance faciale. D’où le montant élevé du préjudice total : 12 400 € ! Dans les mois qui viennent, c’est surtout dans le sud de la commune, peu pourvu, que seront déployées les nouvelles caméras. »

Valeurs Actuelles :

« Le préjudice est estimé à 12 400 euros puisque l’une des caméras était équipée de reconnaissance faciale. Cet acte de vandalisme est par ailleurs loin d’être isolé. De tels actes avaient déjà été réalisés au début de la campagne d’installation du dispositif de vidéo surveillance. 54 caméras de surveillance sont déjà en place et 26 appareils supplémentaires viendront s’ajouter au dispositif d’ici la fin du mandat de la municipalité divers gauche. »

On se demande comment faisaient les journalistes pour travailler avant l’invention du traitement de textes et du « copier-coller ».

Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

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