Le musée de la vie rurale de Steenwerck, 59181

Le musée de la vie rurale de Steenwerck, 59181

La cour du musée est une ancienne cour de ferme.

Le musée de la vie rurale de Steenwerck accueille chaque année plus de vingt-mille visiteurs par an C’est une performance étonnante pour cet écomusée implanté en pleine de zone rurale avec une faible densité de population. 

« Nous sommes l’équivalent du musée du terroir de Villeneuve-d’Ascq, à cette différence près que nous ne pouvons nous contenter du public de notre ville », explique le président, Jean-Pierre Renaux. « Nous devons mettre en place l’information et les animations qui attirent le public parmi les habitants de toute la Région. » Il y a quelques années, la majorité des visiteurs venait des maisons de retraite. Leurs pensionnaires avaient l’impression de retrouver leur enfance en redécouvrant des objets du quotidien qu’ils pensaient avoir oubliés.  Depuis quelques années, on reçoit beaucoup d’écoliers ainsi que des familles, pour qui, une halte au musée est surtout un bon moment.

La cafetaria du musée

Le musée va bientôt être cinquantenaire.

ll a été fondé en 1987 par Monsieur Declercq,  le maire de l’époque. Au départ, celui-ci voulait pérenniser une collection d’engins agricoles qu’il avait accumulés au fil des ans. Mais, le musée a élargi sa thématique. « Il est surtout axé sur la vie rurale de 1850 à 1950 », poursuit Jean-Pierre Renaux. « Nous avons développé les différents thèmes de la vie rurale : agriculture et élevage, artisanat et commerce, vie quotidienne, traditions festives et religieuses, mais nos objets les plus rares sont sans doute nos outils à traction hippomobiles, datant du début du siècle dernier : charrues, faucheuses, moissonneuses lieuses, semoirs etc. »

Le travail du bois.

Pour mener à bien ce projet, la municipalité de Steenwerck à fait l’achat de deux fermes du début du XVIIIe siècle qui appartenaient au monastère des Chartreux de Fleurbaix. Elle en a sécurisé les abords pour qu’ils échappent à la pression immobilière. Désormais, les collections du musée s’étendent sur 2000 m².  On va y trouver les thèmes de la vie rurale comme ceux qui sont spécifiques à la commune : Totor et Irène, les Géants du Carnaval, accompagnés de Marie Groëtte la Grenouille des Marais, mais aussi des reconstitutions de lieux du passé, l’épicerie, la salle à manger, l’école etc…  une sorte de voyage dans le temps, qui frappe l’imagination des visiteurs.

La salle de classe des années 1950, selon le musée.

Le musée, qui compte 120 bénévoles, est en perpétuelle évolution.

Ainsi, on y restaure actuellement les œuvres d’Arthur Vanabelle. Dans la ferme a Ferme aux Avions, abandonnée, elles commençaient à se dégrader.  Le musée a obtenu l’autorisation de pouvoir les récupérer.  Il leur donne une nouvelle jeunesse et elles devraient prendre place dans un espace dédié au travail d’Arthur. Il devrait être créé prochainement, tout spécialement dans l’enceinte du musée.

Les « épouvantails » d’Arthur Vanabelle du musée. De son vivant, Arthur les appelait ses « tirailleurs sénégalais ».

Contact : 49 rue du musée, 59181 Steenwerck, (France) / Tél. : 03 28 50 33 80 / https://www.musee-steenwerck.com / Horaires d’ouverture du bureau : du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h.

Galerie :

Totor et Irène, les deux Géants.
Marie Groëtte, la Grenouille des Marais
Le coin des chaussures.
L’épicerie
La salle à manger.
Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

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