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Des photographies et des plans pour comprendre l’évolution du Fort Macdonald et de la ville de Mons-en-Barœul, 59370
Les Journées Européennes du Patrimoine, sont l’occasion de donner un coup de projecteur sur les bâtiments remarquables.
A Mons-en-Barœul
parler de son vieux fort de ceinture va de soi. Mais il y a un problème ! C’est que ce sujet a déjà été vu et revu. Remettre sur le métier le sujet du vieux fort peut paraître une gageure. « Nous avons déjà parlé du fort de nombreuses fois à travers différentes expositions », explique Freddy Pourcel, le président de l’association historique de Mons-en-Barœul. « C’est pourquoi, plutôt que de proposer au public des photographies d’époque et leur commentaire, réunis dans une exposition, nous avons cherché une méthode différente. » Depuis quelques mois, l’AHM, collecte les plans, les cartes, les photos aériennes de toutes les époques qui évoquent le fort Macdonald et la ville. « Ce que nous proposons au public des Journées du patrimoine, c’est, à partir de ces cartes et de ces photographies, d’interpréter l’évolution du paysage de la ville depuis 1878 et en particulier des endroits qui bordent la forteresse », poursuit le président de l’AHM.
La communication du travail prendra la forme d’une conférence avec la projection des documents. On y retrouvera les plans d’origine du fort, les cartes de toutes les époques, les « plans bleus » du Génie du tout début des années 1920 et les photos aériennes ayant servi à cartographier le secteur. « La campagne de 1932, est intéressante, mais celle de 1947 apporte beaucoup d’enseignements car les images sont d’une précision extraordinaire. On y distingue tous les détails, comme les cheminées d’aération du toit. On comprend mieux la logique des installations du bâtiment ». Ces campagnes successives de cartographie renseignent aussi sur l’évolution de la ville depuis les années 1930 : « Le Mons-en-Barœul des origines, c’était d’abord une route – actuellement rue du général de Gaulle -qui empruntait la ligne de crête et qui menait de Lille à Roubaix. Avec les campagnes d’urbanisation successives, le paysage rural s’est transformé en Ville… »
Certains des projets urbains, détaillés dans ces plans ont connu une concrétisation… d’autres, pas ! Un projet d’Henri Chomette approuvé par le Ministère en janvier 1953 et la municipalité Alphonse Gaillet le 31 mars suivant, fera sans doute très peur, rétrospectivement, aux Monsois. Une bretelle d’autoroute Est-Ouest, en direction de Roubaix coupait la commune en deux morceaux, tandis qu’une autre, reliant la Belgique à Paris, passait en plein milieu du fort Macdonald. Pour des raisons inconnues, ces deux autoroutes n’ont jamais été construites.
Repères :
Le 17 septembre séance à 14h30 ; le 18, 10h puis 14h30, salle du Trait d’Union Fort de Mons-en-Barœul, rue de Normandie ; métro ligne de station Fort de Mons ; bus n° 13, arrêt Bourgogne.
Si c’est envisageable pour les participants, une visite du site pourrait avoir lieu.
En Chiffres :