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La médecine malade du business des Ondes ? La preuve par 5… G !

« A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire »

Georges Orwell, auteur de 1984

Préambule :

D’après l’ANSES (2018), il y aurait, en France, 5% de « personnes qui se disent électro sensibles », soit plus de trois millions.

Mais, cela n’aurait aucun rapport avec une quelconque exposition aux radiations électromagnétiques. Cette thèse est validée par les autorités de santé et la grande majorité du corps médical. Elle constitue une forme denon–assistance à personne en danger. Elle permet que la situation s’aggrave, encore et encore. De nombreux problèmes de santé dont l’origine probable est la surexposition aux ondes surviennent sans que personne ne les identifie. Certains mettent un nom sur leurs nouveaux symptômes. Ce témoignage très récent – relevé sur les réseaux sociaux – est une illustration de la solitude dans laquelle se trouvent les personnes qui découvrent ce mal inconnu qui les ronge.

« Bonjour, Je me sens perdue : Il y a 4 ans suite à une forte exposition continue au téléphone Et du jour au lendemain j’ai eu des acouphènes, ma vue a baissé, et surtout j’ai eu une sensation d’étau permanente autour de la tête et des gros problèmes de concentration. L’impression d’être dans du coton. IRM, scanner, on ne voit rien. Par contre c’est majoré énormément lorsque je suis trop longtemps dans mon téléphone ou devant un écran (télé, ordi…). Pourtant, Je ne suis pas sûre d’être électro-sensible car je peux supporter les téléphones autour de moi tant que je n’ai pas le nez dessus. J’ai vu une spécialiste du sujet qui m’a prescrit une détox, des vitamines et fait retirer le wifi mais sans succès. Je vis toujours dans cet étau permanent et ces acouphènes. Neurologues, ophtalmo, ORL, rien n’y fait…

Y a t il d’autres personnes dans ce cas ? »

 .                                                                                                     Y. T.

Les industriels des ondes (fabricants de matériel, opérateurs en télécommunication) et les médias qui les servent ont anesthésié la médecine. Si elle avait conscience des dangers réels des champs électromagnétiques sur la santé de ses patients, elle serait plus critique sur l’utilisation délirante des outils sans fils. Si elle était mieux informée, ce pourrait-être une gêne pour le commerce. Le monde du vivant a bien du souci à se faire…

Le professeur Olle Johansson de l’institut Karolinska et de la faculté de Médecine de Stockholm (Suède), commence souvent ses conférences ainsi : Il demande à ses auditeurs de deviner par quel chiffre il convient de multiplier les émissions de champs électromagnétiques haute fréquence, relevés dans les années 1950, pour arriver aux données actuelles. Il a beau s’adresser à un public de médecins ou d’étudiants, personne – à part les membres de l’institut Karolinska – ne trouve la bonne réponse. Il faut trouver « un trillion de fois » (1 000 000 000 000 000 000 fois) !  Et encore l’institut Karolinska va-t-il devoir réviser ses chiffres à la hausse pour tenir compte de la nouvelle technologie 5 G en plein développement et de sa myriades d’objets connectés.

Le monde réel dépasse parfois celui de l’imaginaire !

Cette dernière technologie va venir s’empiler sur celles déjà existantes (Smartphones 2G, 3G, 4G, Box Wiifi, Bluetooth, compteurs communiquant, antennes relais etc.). Pour autant, la 5G n’est qu’une étape. La 6G existe déjà de manière expérimentale en Chine ou au Japon ! Les innombrables satellites au-dessus de nos têtes, qui débitent de l’information haut-débit, tels que ceux du réseau Starlink, d’Elon Musk, en sont une forme de préfiguration. L’enjeu en terme de profits financiers et de suprématie militaire est colossal. Qu’importe si la prolifération des ondes produit des résultats catastrophiques sur la santé des êtres vivants si on peut continuer à faire prospérer Guerres et Commerce ! 

La 5G a été étudiée de manière théorique avant sa mise en service sur le territoire. Ainsi l’ANSES communique-t-elle (20/04/2021) ses conclusions sous le titre « Pas de risques nouveaux pour la santé au vu des données disponibles ». Elle tire ses arguments du raisonnement selon lequel les fréquences transitoires (700 Mhz, 2,1 et 3,5 Ghz) sont équivalentes à celles que l’on connaît déjà. Quant au 26 Ghz, l’Agence reconnaît que c’est un peu nouveau mais qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Elle écrit (20/04/2021) : « Elle se différencie des autres bandes de fréquences par une profondeur de pénétration des ondes dans le corps beaucoup plus faible, de l’ordre du millimètre, exposant des couches superficielles de la peau ou de l’œil ». La « Gazette des Communes », de ce même mois de mars 2021, commente ainsi le rapport : « Les effets sur le vivant sont bien différents, avec une pénétration dans la peau de quelques centimètres à seulement quelques millimètres. Plus la fréquence augmente et moins les ondes pénètrent la peau ». Tout cela est moins rassurant qu’il n’y paraît : une bonne part des magnétosomes et des neurorécepteurs – les plus perturbés par les champs électromagnétiques – est concentrée dans les zones externes du système nerveux. 

Le professeur Dominique Belpomme, « Le Livre noir des Ondes », 2021, est moins optimiste que l’ANSES : « La 5 G, quelle que soit la bande des fréquences, augmentera le nombre de points atypiques  (dépassant les normes autorisées), aggravant ainsi les effets toxiques des radiofréquences ». Concernant la nouvelle fréquence du 26 Ghz, il précise : « Cela conduit à prévoir la possibilité d’une augmentation très importante des lésions cutanées en particulier des cancers de la peau – y compris les mélanomes-, et des nuisances oculaires (cataractes), et celle d’accélérer la perte de biodiversité de la planète en raison de la mortification de la flore et de la faune et en particulier des insectes. » Désormais, la 5 G est implantée dans beaucoup de villes et de pays. D’après nos camarades belges – toujours bien informés – la 5 G d’aujourd’hui utiliserait les fréquences de 700 et 900 Mhz ; 1,4, 2,6, 3,4 et 3,8 Ghz « ce qui lui permet d’être opérationnelle partout ». C’est trop tôt pour avoir un retour des effets sur le vivant des ondes millimétriques, présentées à l’origine comme le cœur de la nouvelle technologie.

On bricole avec l’existant pour offrir un service au moindre coût.

Naturellement, pour obtenir des résultats, il a fallu faire quelques concessions sur les normes en vigueur. Ainsi, à Bruxelles-Capitale dont les antennes relais étaient limitées à 3 V/m (hors points atypiques), autorise-t-on des désormais des seuils en hausse indéterminée. On est loin des 0,2 V/m préconisés par le Conseil de L’Europe, une norme au demeurant appliquée par aucun des Etats-membres. On est aussi très en dessous des standards extrêmement toxiques adoptés par la France : 41 V/m ou 61 V/m, suivant les fréquences.

Si l’on en croit les témoignages publiés sur les réseaux sociaux, les choses se sont aggravées.

Bruxelles ou Montréal, où l’on parvenait tout juste à survivre avant l’implantation des nouvelles antennes sont devenus des endroits à fuir pour les électrosensibles. En Suède, où une équipe dirigée par l’oncologue et épidémiologiste Dr Lennart Hardell travaille sur les effets de la 5G depuis 2021, on rapporte un cas édifiant. Une famille suédoise qui se rendait chaque année, pendant les vacances dans un chalet situé à proximité d’une antenne-relais, manifeste pour la première fois des signes inquiétants : troubles du sommeil, pouls élevé et irrégulier, engourdissements des mains et des pieds, picotements dans le corps, difficultés à respirer, diarrhée, maux de tête, éruption cutanée, etc. La différence entre cette année est la précédente, c’est l’installation récente de l’antenne 5G. C’est pourquoi le Dr Lennart Hardell, est tenté d’incriminer la nouvelle installation, d’autant plus que les symptômes ont disparu au retour à la maison des vacanciers. S’appuyant sur une étude de l’ANFR – Cocorico – l’équipe suédoise pense que l’antenne 5 G n’est pas la seule responsable du problème. Le nombre important – plusieurs centaines – d’utilisateurs de téléphones 5 G dans ce secteur qui transportent aux heures de pointe des données volumineuses pourrait-être en cause. L’Agence française, mesure à l’appui, démontre que le rayonnement global varie en fonction du nombre des smartphones en fonctionnement.

Quand on veut savoir ce que sera notre avenir on peut observer ce qui se passe du côté des Etats-Unis ou du Canada.

Leur présent est notre futur ! Nos amis américains sont, à l’insu de leur plein gré,des lanceurs d’alerte. Chez eux, on appelle cela « canarys in a coal mine », en référence aux mineurs du XIXe siècle qui transportaient un canari au fond. L’oiseau était le premier touché par les émanations toxiques d’oxyde de carbone. Au Canada, il existe une revue, « La Maison du XXIe siècle » qui traite des différentes questions de l’habitat. On peut y trouver des informations honnêtes sur les radiations électromagnétiques. Un article d’André Fauteux (18/01/2024) raconte la difficulté des propriétaires américains, pour revendre leurs biens, situés à proximité d’une antenne-relais 5 G. « Dans certaines zones où de nouvelles tours ont été installées, la valeur des propriétés a diminué de 20 %. »… si la tour est tout près, la maison devient carrément invendable ! Le 23/01/2024 un autre journaliste, Arthur Firstenberg, par ailleurs diplômé en Sciences et en Médecine, expose un cas d’irradiation grave. Un correspondant de Caroline du Nord lui écrit : « Je souhaite vous raconter ce qui est arrivé́ au petit frère de ma filleule au Duke Médical Center. Le bébé́ est né en excellente santé́, mais 12 heures plus tard, il avait été́ transféré́ dans une autre chambre. J’ai ressenti des vertiges, des tremblements et des maux de tête en entrant dans la chambre. » Ce correspondant est électro sensible. Il identifie immédiatement les origines du problème. Pour lui, il s’agit du « mal des micro-ondes », comme on le nomme en Amérique ! 

Il mesure les champs de la 5 G et trouve des valeurs comprises entre 11 et 15 mW/m2. Cela fait beaucoup ! Les experts (indépendants) de l’EUROPAEM recommandent de pas dépasser 0,01 mW/m2. Le correspondant poursuit ainsi son récit : « Lorsque j’ai ouvert les rideaux, j’ai remarqué́ qu’il y avait un poteau 5G à l’extérieur juste devant la fenêtre de sa chambre d’hôpital, ainsi que plusieurs grands panneaux blancs sur le dessus d’un autre bâtiment hospitalier.» Au bout de trois jours, le bébé qui a développé une jaunisse est transféré́ en unité́ de soins intensifs néonatals. Il développe une éruption cutanée. « J’ai dit à̀ l’infirmière que c’était dû à̀ la 5G, Elle n’avait aucune idée de ce dont je parlais. Elle a dit que de nombreux bébés développent cette éruption, mais ils ne savent pas ce qui la cause ». Puis le bébé développe une infection à staphylocoques. « L’infection commençait à̀ se propager le long de son doigt et on parlait de l’amputer » 

Sur les conseils du rédacteur, la mère demande un transfert au Duke Régional un hôpital du nord de l’Etat où la 5G n’est pas encore présente.  Le bébé est transporté par hélicoptère. Le niveau de radiation des CEM du Duke Régional est mille fois moins important.  En 48 h une amélioration sensible de tous les symptômes se produit. Le bébé se rétablit et enfin et il peut rentrer à la maison. Cette relation des faits est très instructive. Elle éclaire les interactions du monde médical et de celui des « micro-ondes ». Un hôpital qui, normalement, est un lieu pour soigner les gens peut conduire à les rendre malades, par méconnaissance des dangers des ondes. C’est un non-médecin qui a identifié un problème pourtant récurrent mais qui ne mobilise personne parmi les soignants de l’hôpital. Sans cette intervention, le bébé serait peut-être mort. Enfin, si la 5 G, en l’état, ne provoque pas de nouveaux symptômes spécifiques. En revanche ils sont beaucoup plus inquiétants que ceux observés avec les technologies antérieures.

Qu’en est-il en France ?

Une salle d’attente d’un cabinet médical ou un couloir d’hôpital sont, après un aéroport, une gare et une salle de classe, l’un des lieux les plus pollués que l’on puisse rencontrer. Dernièrement, je me suis rendu chez mon médecin. J’ai profité du temps d’attente pour effectuer quelques mesures. Le cabinet – c’est une chance – est moins pollué que lorsque les patient(e)s meublent leur temps d’attente avec leur ordinateur portable équipé d’un signal Wifi et alimenté par le signal distant de leur smartphone. Sur mon propre appareil – que je n’utilise qu’avec parcimonie – il y a une application qui mesure de manière grossière les rayonnements de type Smartphone, Wifi, Bluetooth etc. Je trouve un chiffre global de 58, 27 sources 3 et 4 G (pas de 5 G) et pour le Wifi de 32 à 55 ; plus 25 sources Bluetooth étalonnées de 40 à 47. L’application considère que de 43 à 70 le niveau est important mais peut être supporté par beaucoup de gens. La 5 G des antennes relais (mesurée avec le même modèle d’appareil que celui utilisé aux USA) indique 0,200 à 0,900mW/mavec une pointe à 1,10 mW/m2. On est très loin du Duke Medical Center (15 mW/men pointe) mais un cabinet médical n’est pas un lieu très sain du point de vue de l’exposition aux radiations électro magnétiques.

Je connais ce médecin depuis des dizaines d’années. J’ai été l’un de ses premiers clients à l’ouverture de son cabinet. C’est presque devenu un ami. Il recopie mon ordonnance-type et prescrit sans sourciller de la Desloratadine. C’est un antihistaminique, inhibiteur des neurorécepteurs (en particulier ceux de type H1) qui évite qu’un trop grand nombre soient détruits. Sinon cela provoquerait une réaction en chaîne conduisant à un phénomène d’oxydation préjudiciable aux neurones du cerveau. Ce médicament est un équivalent de la Polaramine, délivrée sans ordonnance mais dont les effets secondaires sont plus sévères. Je le sais, précisément, car ce médecin m’en a informé. Ces derniers temps il tiquait à prescrire le médicament. J’ai ma petite idée des raisons. Le Journal du médecin (24/01/2021) propose à ses lecteurs-médecins de fournir des coordonnées de personnes « se disant électro sensibles » pour réaliser des tests de provocation. Il s’agit de celle du professeur Choudat, neurologue à Paris, la 65e en Europe en 20 ans. Nous n’aurons pas la cruauté de rappeler ici les conditions de cette expérience. Ces études sont précisément faites pour noyer le poisson afin que tout puisse continuer comme avant. Le concurrent, Le Quotidien des Médecins est à l’unisson et écrit des horreurs sur les personnes électrosensibles. Soumis à ces pressions, on peut comprendre mon médecin. Mais, cette fois-là, il était de bonne humeur. Il n’avait pas envie de risquer de perdre un si bon vieux client. On passe à autre chose ! Pendant qu’il me prend la tension, le téléphone sonne. Il extrait son smartphone de la poche de son pantalon. Je frissonne un peu ! Comme il approche de l’âge de la retraite, il ne sera sans doute pas touché par le problème de stérilité précoce mentionné par plusieurs études.

Mais, tout de même, le « réarmement démographique » du président Macron a du plomb dans l’aile ! Autre décor, un grand hôpital d’une grande ville. J’ai rendez-vous avec un spécialiste très diplômé et qui jouit d’une excellente réputation. Dans le couloir qui sert de salle d’attente, je m’apprête à faire mes petites mesures de puissance des champs électromagnétiques. La sonnerie du téléphone de mon voisin d’en face se met à sonner. C’est sa femme qui s’inquiète. Les consultations ont pris du retard. Il extrait un antique smartphone de la poche intérieure de son blouson. L’engin est rangé à 10 cm de son muscle cardiaque. Ce doit être un 3 G avec un DAS pas du tout calibré. J’ai mal pour lui. L’arythmie, l’AVC ou la crise cardiaque le guettent. Je trouve sur l’application le chiffre de 63 avec une soixantaine de sources différentes : du 3 G et du 4 G, pas de 5 G, mais aussi 15 sources Wifi différentes (2,4 et 5 Ghz) ; 28 sources Bluetooth étalonnées de 27 à 51. Pour la 5 G, on oscille entre 0,6 et 0,9 mV/mavec un pic atypique qui dépasse 7 mV/m2.  C’est pas encore l’Amérique ! Mon tour finit par arriver. Le médecin me propose une IRM.

  • « C’est absolument indispensable ? 
  • Oui, pourquoi ?
  • Je suis électrosensible !
  • Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Cette histoire d’électro sensibilité ne lui dit rien. De toute évidence, Il n’en a jamais entendu parler. 

Ces deux exemples, pris au hasard illustrent la méconnaissance du corps médical des dangers des ondes électromagnétiques pour la santé de leurs patients. Pourtant, il s’agit de praticiens honnêtes et compétents, ce qui n’est pas le cas de ceux qui soutiennent contre argent sonnant et trébuchant le lobby des ondes.

Aucune information correcte n’est à la disposition du corps médical.

Dans ce contexte, le mal peut empirer encore et encore. Cette omerta quasi générale s’appuie sur « la stratégie du doute » ainsi que la nomme le professeur Dominique Belpomme. Ce cancérologue, ancien chef de service de l’hôpital Georges Pompidou a été amené à s’interroger sur l’origine des cancers contractés par ses patients. « Cette stratégie n’est pas nouvelle », écrit-il (Le Livre Noir des Ondes, 2021) « Elle a été inventée par l’industrie du tabac pour défendre la vente de ses produits, accusés de nuire gravement à la santéElle consiste à rémunérer directement ou indirectement des médecins ou des scientifiques peu scrupuleux afin de semer le doute sur les études scientifiques réalisées de façon indépendante, c’est-à-dire à l’abri des intérêts industriels ; et cela afin d’éviter l’émergence de réglementations politiques plus strictes ou même l’interdiction des produits toxiques incriminés. »  Cette stratégie a aussi été privilégiée par les autres industries polluantes (amiante, plomb, dioxine, mercure dentaire, glyphosates, énergies fossiles etc.).  Le professeur Belpomme a été pionnier pour dénoncer ces pollutions. Ce positionnement lui a attiré les attaques concertées des industriels, de leurs outils de communication, des politiques et de la presse. 

Cela a commencé avec la question du chlordécone un produit utilisé pour traiter les plantations de bananes aux Antilles. L’Invs, l’Afssa, l’Inserm et la presse accusaient le professeur Dominique Belpomme de « manque de rigueur ». Vingt ans plus tard, les résultats sont là : aux Antilles, le taux d’incidence du cancer de la prostate est le plus élevé du monde et 90 % de la population adulte en Guadeloupe et en Martinique est contaminée par l’insecticide.

Pour les nitrites dans le jambon, on aurait presque pu régler le problème.

Un projet de loi récent s’appuyant sur un rapport de l’ANSES, qui comptabilise 5 000 morts par cancers colorectaux à cause des nitrites – saluons le travail de l’Agence – a été retoqué par la Représentation nationale, sous la pression du lobby alimentaire. Quant au glyphosate, la Commission européenne vient de signer une autorisation de mise sur le marché pour 10 années supplémentaires, décision également ratifiée par la France sous la pression de la FNSEA. Bienvenue aux cancers ! Tout cela peut paraître décevant. Mais, le 17 novembre 2023, Bayer-Monsanto a été condamné par un tribunal de Jefferson City, dans le Missouri à 1,5 milliard de dollars de dommages et intérêts, à répartir entre trois personnes qui auraient développé des cancers après avoir utilisé du Roundup. Le vendredi 26 janvier 2024 un tribunal de Philadelphie, a condamné de nouveau Bayer-Monsanto à verser 2,25 milliards de dollars à un homme qui accusait le désherbant Roundup d’être à l’origine de son cancer. Ainsi, en matière de scandale sanitaire, rien n’est jamais gagné mais rien n’est jamais totalement perdu. Mais les lobbys du tabac, de l’amiante, du glyphosate et autres pesticides, de l’agroalimentaire et de l’agriculture intensive réunis ne sont que des miettes par rapport à celui des ondes.

Rien que pour la 5G, le marché des infrastructures (une quinzaine de milliards d’Euros) devrait dépasser les 90 milliards d’ici cinq ans. Le marché des smartphones 5 G dépassera quant à lui allègrement les 50 milliards. Il faut y ajouter le marché des technologies existantes et tous les objets connectés et services qu’autorisera la nouvelle technologie. Il s’agit d’un marché incommensurable.

Les technologies des ondes sont un enjeu économique majeur pour tous les pays développés de la planète. Elles sont aussi une condition du développement des puissances militaires des Etats qui se disputent l’hégémonie de différents territoires. Les satellites, les drones, les missiles, les véhicules militaires bourrés d’électronique, les Etats- Majors, boostés par les complexes militaro-industriels, donnent une part croissante aux technologies des ondes. Dans les pays occidentaux, en Amérique du sud, au proche ou en extrême Orient, en Russie, en Inde, en Chine le développement des technologies des ondes est un secteur crucial pour l’économie et la suprématie militaire. Dès lors, tout est fait pour peser sur les consciences et imposer au public la dictature des ondes. Dans les années 1950 – 1960, les victimes de cette technologie étaient peu nombreuses, essentiellement des militaires.

On pensait pouvoir trouver des solutions de remédiation dans le domaine médical. Les études étaient autorisées voire encouragées en Europe, en Amérique du Nord, en URSS et ailleurs.  C’est ainsi qu’au début des années 1960, un médecin hospitalier américain, Allan Frey, démontre que des phénomènes d’acouphènes sont associés à une exposition au champ électromagnétique de haute fréquence (1,5 à 3,5 Ghz). Poursuivant dans cette voie, le chercheur américain s’aperçoit que ces mêmes champs électromagnétiques de haute fréquence, produisent – même à basse intensité– de graves arythmies chez les grenouilles !  Ces découvertes sont gênantes.  Elles battent en brèche le postulat des physiciens selon lequel seules les ondes ionisantes peuvent produire du dégât sur les organismes vivants. Une campagne de presse contre ses travaux scientifiques est aussitôt menée dans les revues scientifiques américaines et dans les journaux grand public. Les travaux de Frey y seront qualifiés de « controversés » voire de « complotistes ».

A la fin des années 1980 et au début des années 1990, une expérience anodine tourne mal.

Elle est menée par le professeur Olle Johansson. Elle consiste à exposer, huit heures durant, un public réputé sensible aux ondes ainsi qu’un échantillon de jeunes étudiants en pleine forme à une source électromagnétique. Le dispositif consiste en une séance de télévision avec les appareils à tube cathodique de l’époque. A priori, une situation de la vie courante où le taux de radiation est très modéré. Le résultat : 100 % des personnes électrosensibles et 50% de l’échantillon témoin génèrent des mastocytes tandis que leur taux d’histamine s’élève. Les champs électromagnétiques produisent une réaction comparable à celle de l’allergie. Les revues scientifiques refusent de publier les résultats au motifs qu’ils sont impossible. Il faudra attendre six ans pour que l’étude soit enfin publiée. Dans les milieux très fermés et discrets des décideurs, il commence à se dire que quelque chose ne tourne pas rond avec les ondes. Les compagnies d’assurances occidentales excluent de leur garantie les risques liés aux effets des champs électromagnétiques. On annonce un développement considérable de l’Internet et du téléphone sans fil. Il convient de remettre de l’ordre dans une situation qui échappe au contrôle. C’est ainsi, qu’au début des années 1990, naît l’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection).  Cette ONG financée très majoritairement par les industriels et opérateurs des ondes se présente comme indépendante et scientifique. 

Elle va écrire les plus belles pages du roman des effets des ondes non ionisantes sur le vivant en général et le corps humain en particulier. l’ICNIRP va également établir les normes d’émission électromagnétique. Elles ne sont pas adaptées pour garantir la santé du public mais elles servent à préserver les  opérateurs et les fabricants d’éventuels  procès des victimes de leurs technologies. À titre d’exemple, l’ICNIRP propose un calibrage des antennes relais de 41 ou 61 V/m suivant les fréquences.  C’est un chiffre considérable et probablement dangereux.  C’est pourquoi beaucoup d’États vont mettre en place des normes beaucoup plus faibles 6 V/m en Italie et dans plusieurs pays d’Europe, chiffre aussi adopté par la Chine et la Russie. Mais d’autres Nations comme la France et l’Allemagne vont respecter scrupuleusement les recommandations de l’ICNIRP. L’ONG privée, va aussi mettre en place le DAS (degré d’absorption spécifique). Il sert à limiter la puissance des smartphones du commerce (2 W/kg, dans la plupart des pays d’Europe). Cette norme censée s’appuyer sur la « Science », repose sur deux postulats. Le premier est que les radiations non ionisantes ne représentent aucun danger pour la santé humaine. Le second est que seul l’effet thermique des micro-ondes pourrait conduire à des dérèglements fonctionnels. Le DAS est globalement calculé pour qu’une conversation de 7 mn n’élève pas la température interne de plus d’un degré Celsius (pourquoi 1° C et pas plus ou moins : mystère !).

En tous cas, ces normes sont rassurantes pour le public.

Naturellement, nombre de fabricants trichent par des moyens divers et variés comme on a pu le voir avec l’épisode récent de l’iPhone 12. Les méthodes – scientifiques – de l’ICNIRP pour mesurer le DAS sont très intéressantes. L’ONG a recours à un mannequin, « Sam », rempli de liquide Il  imite le corps humain. Le pouvoir transmission du liquide est très inférieur à celui des êtres vivants. Des capteurs au niveau de la tête et du tronc effectuent les mesures. Le lieu de l’expérience est une pièce « blindée » protégée des émissions des champs électromagnétiques externes.  Cette situation n’existe nulle part ailleurs que dans les laboratoires de l’ICNIRP ! Dans les associations et dans le monde scientifique quelques voix s’élèvent pour critiquer le travail de l’ICNIRP, en raison de conflits d’intérêt évidents et d’a priori « scientifiques » contestables.  

L’International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection est cependant parvenue à être la référence de l’OMS et de la plupart des Etats dans le monde. A partir de ce socle doctrinal s’élabore un système international de communication. Il vise à minimiser les risques liés aux technologies des radiations électromagnétiques de manière à maximiser leur développement et leurs profits. Une belle trouvaille a consisté à imposer le test de provocation en double aveugle comme seule méthode scientifique, digne de foi. Il faut mobiliser un dispositif coûteux qui réduit le nombre de ceux qui ont les capacités financières de mener ce type d’étude. Ces nombreuses études de provocation (65 en Europe ces 20 dernières années) ne sont pas sérieuses. Elles sont truffées d’erreurs volontaires de méthodologie pour en biaiser le résultat. Leur but véritable est d’alimenter la presse pour agir sur l’opinion publique et celle du milieu médical.. 

Une belle trouvaille argumentaire du lobby des ondes a été l’effet Nocebo.

L’effet Nocebo est une théorie selon laquelle l’appréhension d’une situation créerait des symptômes conformes à ceux redoutés. Ainsi « les personnes qui se disent électro sensibles » développeraient-elles des symptômes provoqués par leurs craintes et leur imagination en dépit des conditions objectives. La pertinence de cette théorie estparfaitement illustrée par les animaux dont le système immunitaire est moins performant que celui des humains. Ainsi, les vaches et les lapins meurent par centaines, dès qu’ils entrevoient une antenne-relais à proximité tandis que les abeilles s’enfuient au loin si elles détectent un smartphone positionné à ras de leur ruche. L’effet Nocebo, c’est redoutable avec les bêtes ! Tout cela pourrait relever du comique s’il n’y avait pas des centaines de millions de personnes impactées par les ondes qui souffrent au point que certains d’entre elles préfèrent recourir au suicide. Il est très étonnant que cette doctrine hétéroclite se soit imposée comme « Science » officielle. Cette vérité alternative du lobby des ondes a pris  le contrôle de la quasi-totalité des médias. Souvent, l’opérateur des ondes est aussi le propriétaire du journal ou de la chaîne de télévision. En France, Bouygues Telecom et le groupe TF1, SFR, Numéricable ou le groupe RMC-BFM (Patrick Drahi), illustrent ce propos.  

La pression sur tous moyens d’information, est constante.

Une foule de sites Internet et de publications Web ne vivent que de l’argent investi par les lobbys La presse, censée défendre les intérêts des consommateurs comme celle dite « scientifique » ne sont pas à l’abri ce système de pression. Cette Omerta généralisée permet au secteur des ondes de croître et embellir au détriment de la santé publique.  Il est particulièrement stratégique de laisser la médecine dans l’ignorance des effets délétères sur la santé des radiations électromagnétiques. Si les médecins venaient à se méfier, ils feraient une relation entre les maladies de leurs patients et une possible origine causés par l’exposition aux champs électromagnétiques.  Ils pourraient, comme ils le font généralement avec l’alcool le tabac, conseiller des comportements de sobriété préventive qui nuiraient au commerce !  C’est ainsi que la presse médicale spécialisée est particulièrement ciblée. L’Ordre des médecins (fondé en 1940) rappelle régulièrement à l’orthodoxie les praticiens qui s’en écartent.  Comme la plupart des organes – à l’instar du cœur et du cerveau – fonctionnent avec des courants polarisés de faible intensité les  nuisances des ondes sont multiples et variées. Elles peuvent concerner quasiment toutes les spécialités médicales.  Mais la relation de cause à effet – hors données statistique – est difficile à établir. Allez dire un cardiologue qu’un certain nombre de ses patients, souffrant d’arythmie ou autres ont peut-être été surexposés aux champs électromagnétiques, il vous rira au nez !  Allez dire un neurologue que vous avez des acouphènes et des insomnies, il va vous prescrire des antidépresseurs qui ne vont pas arranger votre santé. Et encore, on n’est pas au Canada où le médecin essaierait de vous envoyer en hôpital psy !

Mais, certains médecins qui placent le serment d’Hyppocrate au-dessus des pressions de la presse et des autorités de santé font de la résistance. Ainsi le collectif de l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante), tout un programme – n’hésite jamais à exprimer son point de vue dissident. Certaines spécialités s’interrogent sur les dangers des champs électromagnétiques. Les cancérologues – et notamment ceux de l’ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique Anti Cancéreuse) -, excédés de recevoir des patients avec les mêmes formes de cancer dont ils devinent l’origine, sont devenus des spécialistes incontournables des pathologies des ondes. Les données de plus de 3000 patients permettent de de progresser sur la compréhension du phénomène. Cette banque de donnée intéresse des chercheurs ainsi que l’OMS. Les pédopsychiatres et les neuropsychiatres ont tendance à passer avec armes et bagages dans le camp des contempteurs de la prolifération anarchique des ondes. Ils reçoivent à longueur de journée des enfants et ados accompagnés de leurs parents en grande détresse. Ces jeunes sont incapables de communiquer, d’apprendre, de se concentrer. Ils manifestent une nervosité anormale, sont saisis de mouvement compulsifs, agressifs, ils passent à l’acte à la moindre contrariété. C’est ce qu’ils appellent « l’autisme virtuel » au grand dam de tous les « fact-checkers » de la presse bien-pensante pour qui la « Science » n’a rien prouvé de tel. 

En attendant, sans tenir compte de l’avis de leurs éminents confrères de la presse, ces médecins psychiatres ordonnent un sevrage des écrans qui, s’il est respecté, met fin généralement au problème. Ils pourraient même aller plus loin, à l’image de leurs confrères américains qui recommandent de débrancher la Wifi, les téléphones DECT, les objets connectés inutiles et de limiter autant que faire se peut l’émission des radiations électromagnétiques.

A l’étranger, nombre de gouvernements ont pris des mesures de rétorsion :

retour des manuels scolaires en Suède, interdiction des smartphones et des antennes relais dans le périmètre des établissements scolaires en Russie, limitation des écrans à une heure par jour pour les enfants et les ados en Chine et en Corée du Sud, interdiction totale des écrans aux jeunes enfants à Taïwan. Même en Belgique, on fait des campagnes de prévention pour recommander aux parents d’éviter de fournir des écrans dès le plus jeune âge. En France – mais pas seulement – on est dans le déni. On ne cherche rien donc on ne trouve rien et on ne fait rien. Rien ne filtre dans les agences d’Etat, sur le Web et dans la presse. Pourtant, on découvre parfois des trous dans la raquette. « Il faut savoir qu’il y a ces dernières années une multiplication par 4 des cancers les plus graves, les glioblastomes, ce qui représente 50 000 morts supplémentaires sur les 20 dernières années », déclare le docteur Marc Arazzi (auteur du livre Phonegate), s’appuyant sur les chiffres officiels de « Santé Publique France ». Allez-comprendre ! 

 Sur une publication récente destinée au corps médical, « Santé Log », on peut trouver un écho d’une étude effectuée aux Pays-Bas. Pendant 17 ans, le secteur hospitalier a observé  plus de 120 000 patients atteints de la Maladie de Charcot (avec un échantillon témoin 4 000 personnes qui n’ont pas ce syndrome). Le résultat est que plus de 50% d’entre–eux ont une histoire avec une exposition aux champs électromagnétiques, tandis que seuls 10% ont une hérédité qui pourrait expliquer la maladie. Evidemment, comme la maladie de Charcot touche très peu de personnes on peut faire fuiter l’information ! Mais ce n’est pas le seul syndrome associable à l’électrosensibilité. Il y a aussi la sclérose en plaques, les cancers divers et variés aux organes génitaux et au cerveau, les dysfonctionnements cardiaques (arythmie, crise cardiaque etc.), les problèmes intestinaux, les maladies dégénératives, dont Alzheimer et bien entendu la cause présumée du développement de l’autisme (le vrai !). Tenons pour négligeable, les centaines de millions de ceux qui par le monde « se disent électrosensibles » avec une cohorte de symptôme touchant les organes qui fonctionnent avec des champs électriques polarisés de faible intensité, c’est-à-dire à peu près tous.

Il y a un domaine qui s’annonce prometteur pour fissurer l’omerta généralisée qui étouffe toute expression honnête et scientifique dans les médias.

C’est celui de la fertilité dans la population française. Le président Macron a débusqué le sujet : « L’infertilité, masculine comme féminine, a beaucoup progressé. C’est le tabou du siècle. Il faut entreprendre un réarmement démographique », vient–il de déclarer. En effet, avec une moyenne de 1,84 enfant par couple la situation n’est pas terrible, mais meilleure que l’Allemagne (1,46) ou que l’Italie (1,2). Que dire de la Corée du Sud (0,78) qui, si elle ne fait rien, verra sa population divisée par deux à la fin du siècle ! Une étude est citée par le professeur Samir Hamamah, chef du service biologie de la reproduction au CHU de Montpellier, l’expert qui a inspiré le président Macron. Elle date de 2017. Elle porte sur la période 1973 -2011. Elle révèle que la concentration des spermatozoïdes a diminué́ de plus de 50 % en moins de quarante ans chez les hommes occidentaux (Amérique du Nord, Europe, Australie, Nouvelle-Zélande).

C’est une curieuse coïncidence !

Mais elle ne suscite naître aucune interrogation.  En revanche, beaucoup de causes supposées sont évoquées : les perturbateurs endocriniens, les phyto-estrogènes qui pullulent dans notre alimentation, l’exposition aux produits reprotoxiques, le surpoids, l’obésité, le diabète, la pollution de l’air, le tabac, l’alcool, le cannabis, etc. Mais, les champs électromagnétiques (smartphones, wifi, antennes relais, objets connectés etc.), jamais ! Les médecins suisses de la faculté de Médecine de Genève sont plus curieux. On enregistre en Suisse un taux de fécondité de 1,46. « Il y a pas le feu au Lac », mais quand même, ça craint ! Les médecins suisses ont compilé les données de 2886 hommes jeunes – entre 2005 et 2018 – sur leur usage du Smartphone. Résultats : plus un homme utilise son téléphone portable, plus son sperme sera pauvre en spermatozoïdes (Revue Fertility & Sterility). Chez le groupe d’hommes qui n’utilisent pas leur téléphone plus d’une fois par semaine la concentration est de 56,5 millions de spermatozoïdes par millilitre, mais ; 44,5 millions pour les hommes qui se servent de leur mobile plus de 20 fois par jour, soit une baisse de la concentration de 21%. Cette publication a fait grand bruit en Europe où ce genre d’étude n’existe pas. Forte de ce succès l’équipe helvète a décidé de poursuivre ses travaux avec un panel beaucoup plus important et une application qui permet aux participants de renseigner les questionnaires directement depuis leur smartphone ! 

Moralité, la concentration des spermatozoïdes ainsi que les modifications de leur structure a un impact très probable sur la fertilité des couples. Dans quelle proportion ? Pour le savoir, il faudrait faire des études sur des échantillons importants. Mais il y a un problème : les études sur les effets des ondes sur le vivant sont interdites, de fait, en Europe et en Amérique du Nord. Des partis politiques anti-immigration, soutenus par de grands médias font que l’appel à une main d’œuvre immigrée serait vivement combattue. Les dirigeants du monde occidental – et pas seulement – sont dans une situation cornélienne. Continuer à ignorer le problème est mortifère pour l’économie de leurs pays. Soulever le problème, c’est admettre que les ondes ont un effet toxique sur la santé du public et du coup lever un véritable « tabou ». 

Informer le public et en premier lieu les médecins des dangers des champs électromagnétiques sur la santé humaine, c’est ouvrir la boite de Pandore. D’un autre côté, les lanceurs d’alerte et ceux qui ont fait progresser la connaissance des effets des ondes sont presque tous des médecins-chercheurs plus sensibles à la vérité scientifique qu’aux sollicitations bien rémunérées. C’est du côté de la médecine, qu’un espoir de situation meilleure peut être envisagé. Mais cela n’est pas gagné. L’enjeu financier et stratégique est énorme. Certains espèrent que la multiplication des personnes impactées puisse permettre de prendre en compte les ravages du fléau. Mais cela peut au contraire produire au raidissement et une situation à la « 1984 », d’autant plus que la 5 G serait un excellent outil pour l’accompagner.

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