La piste cyclable de l’avenue du Barœul, 59370

La piste cyclable de l’avenue du Barœul, 59370

Cette piste dédiée aux deux roues, séparée de la voie principale, conduit du rond-point Euromaster à la commune voisine de Marcq-en-Barœul. Elle est plébiscitée par de nombreux usagers, pour se rendre à leur travail ou dans leurs autres déplacements quotidiens.

La piste cyclable de l’avenue du Barœul

est en fonctionnement depuis plus de trois mois. Elle a déjà trouvé son public (déplacements professionnels ou personnels) qui apprécie particulièrement son cadre et sa sécurité. Elle fait partie d’un ensemble plus vaste dans lequel la municipalité s’efforce de marier harmonieusement les déplacements des automobiles et des deux roues afin de garantir la meilleure sécurité aux usagers. Nicolas Joncquel, premier Adjoint au développement urbain et économique est l’un de ses fidèles utilisateurs.  Il empreinte quotidiennement cette portion de piste pour se rendre à son travail.  Il a aussi été l’une des chevilles ouvrières de la mise en place du projet. « Le tronçon, sur lequel nous nous trouvons, a été un peu compliqué à mettre en place », explique-t-il. « Entre le projet et la réalisation il s’est écoulé deux années. Le trajet longe une route départementale. Il nous a fallu l’accord du Département, puis, il a fallu aussi monter le projet conjointement avec la ville de Marcq-en-Barœul vers laquelle se prolonge la piste. En creusant le dossier nous avons découvert une anomalie. »

 En effet, la bordure de l’avenue du Barœul qui, normalement, aurait dû appartenir à la commune était restée de fait la propriété de la brasserie Heineken voisine. Il a fallu régulariser le dossier.  « Cela nous a pris trois mois », commente Nicolas Joncquel. Au final, un bel équipement de 400 000 euros destiné aux deux roues, sur l’axe Mons-Marcq et desservant les zones d’activité latérales a vu le jour. Il fait partie d’un ensemble plus vaste de rénovation du système de circulation de la ville. « Nous nous attaquons en priorité aux points noirs », poursuit l’élu. « Nous avons mis en place, il y a peu, un système de circulation deux roues – automobiles au niveau du pont du Lion d’Or où les accidents étaient nombreux. Actuellement, un autre chantier est en cours, du côté de la rue Jules Ferry – station Fort-de-Mons et boulevard de l’Ouest.  Nous allons y implanter une piste cyclable. »  À chaque fois que cela est possible les voies séparées sont la bonne solution en terme de sécurité. Les zones de transition restent des endroits plus délicats.  C’est une des raisons pour lesquelles la commune envisage de réduire la vitesse de la circulation en ville. « L’objectif de la Municipalité et de passer l’ensemble des quartiers en « zone 30 » à la fin de l’année 2023 », conclut Nicolas Joncquel.

Paroles d’usagers :

Maxime, usager quotidien, cadre commercial dans la zone de la Pilaterie

« J’emprunte ce parcours deux fois par jour pour me rendre de mon domicile d’Armentières à mon travail, situé à l’extrémité de la zone de la Pilaterie, sur le territoire de Wasquehal. Entre mon bureau et la gare de Lille-Flandres, il y a exactement 5,5 km. C’est le moyen de transport le plus rapide, le moins polluant et le plus économique .J’habite, pas très loin de la gare d’Armentières et pour moi, cette piste, c’est génial… particulièrement ce tronçon. Il est isolé de la route. On y roule en toute sécurité, entouré d’arbres et de verdure.  C’est pour moi un moment très plaisant de la journée. Rien à voir avec le temps perdu dans les embouteillages quand je  prenais ma voiture ! Pas de problème de parking !  On plie l’engin et on peut le ranger n’importe où, au bureau ou dans le train ! Il y a d’autres endroits du parcours où c’est plus compliqué.  A la sortie de la piste, au niveau de ce rond-point, les voitures ont une très mauvaise visibilité et il ne faut pas déboucher sans précaution si on veut éviter l’accident. En sortant de mon travail, le long de la ligne de métro et de la station « les Prés », il y a une route quatre voies sans marquage au sol avec de nombreuses voitures et camions. C’est très dangereux ! C’est le désert galactique de la piste cyclable. Je suis toujours un peu inquiet quand je roule à cette endroit.  Il gagnerait beaucoup à être aménagé dans le genre de celui-ci. 

Vivien, Monsois, usager pour le trajet professionnel et les déplacements quotidiens

« Là, ce soir, je pars à Marcq-en-Barœul pour des raisons personnelles. Cela va me faire 10mn de trajet. Cette piste est très commode. Il a quelques scrupules à aller sur la route. Là on est bien séparé des voitures ce qui n’était pas le cas au même endroit il y a quelques temps. Moralité : moins de pollution moins de stress »

Nicolas Joncquel, premier adjoint au développement urbain et économique de la municipalité de Mons-en-Baroeul.

« Ce parcours à vélo, je le fais presque tous les jours pour me rendre à mon travail à Tourcoing, une distance de 12 km. On peut dire que ce vélo c’est ma voiture. Il indique 4300 km et il a moins d’un an. Celui-ci possède l’assistance électrique. Pour venir en réunion au travail ou au conseil municipal, c’est mieux de ne pas arriver tout rouge et ébouriffé. Je l’utilise environ 300 jours par an. Il m’est devenu complètement indispensable. Sinon, j’ai également un autre vélo classique que j’utilise pour le loisir et pour des activités plus sportives. Ce tronçon est l’un des plus agréables de mon parcours. On s’y sent en totale sécurité. » 

Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

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