Portraits croisés : La rue Marcel Pinchon de Mons-en-Barœul (59370)

Portraits croisés : La rue Marcel Pinchon de Mons-en-Barœul (59370)

Nous sommes rue, Marcel Pinchon, au début des années 1960.

Avant 1950, c’était la campagne ! Puis on y a tracé de nouvelles rues, pour installer là le premier quartier de la Ville nouvelle. On a appelé cette rue, Marcel Pinchon, du nom d’un officier, mort au combat en mai 1940. Tandis que la première tranche du programme de construction était constituée de résidences individuelles, à un seul étage, celle-ci est faite de petits immeubles de deux ou quatre étages. Pour autant, ils sont bâtis de manière artisanale avec d’épais murs de briques. Ils utilisent les mêmes techniques de construction qu’avant-guerre. Le parking est vaste pour permettre à chaque appartement de pouvoir posséder son véhicule automobile. C’est le début du rêve américain, en France, avec la voiture, comme symbole de la réussite sociale.

Alors que les quartiers de la ville nouvelle datant de la décennie suivante,

(1960), ont connu récemment des programmes de rénovation et de réorganisation urbaine, celui-ci n’a guère bougé. Les immeubles, de très bonne qualité, n’ont guère été altérés par le temps et leurs habitants leurs sont très attachés. Les grands changements d’aujourd’hui résident dans l’installation de l’éclairage public et d’un rideau d’arbres… qui met une touche de gaieté dans ce quartier à l’architecture austère, imaginé par Henri Chomette, l’urbaniste de ce programme. Le parking est toujours là. Les automobiles, plus puissantes désormais, sont beaucoup plus nombreuses qu’au début des années 1960. Dans cette rue Marcel Pinchon d’aujourd’hui, on pourrait croire que le temps s’est arrêté…

Bonus:

On Pose le toit des immeubles à deux étage, au milieu des années 1950

Plus de renseignements sur le quartier des Sarts :

1950, quand la Ville prend ses quartiers à la Campagne, Les Sarts.

Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

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