Les enfants des personnels sur le front de la Covid-19, découvrent le « Street Art » (59370)

Les enfants des personnels sur le front de la Covid-19, découvrent le « Street Art » (59370)

Le gouvernement a annoncé la fermeture des établissements scolaires à compter du 6 avril 2021 et pour une période de trois semaines. C’est un problème pour les familles engagées sur le front de la pandémie et qui doivent impérativement continuer à travailler. À Mons, ce sont une quarantaine d’enfants qui se retrouvent chaque jour au Parc du Barœul.

Ces enfants des « personnels prioritaires indispensables à la gestion de la crise », tels que définis par la circulaire gouvernementale, sont ceux de professions comme, celles du personnel hospitalier et médical, des métiers de la sécurité, des pompiers, des magistrats, des policiers etc. A Mons-en-Barœul, ce sont plusieurs dizaines d’enfants concernés par le texte qui sont accueillis chaque jour au « Parc du Barœul », lieu d’accueil traditionnel d’activité du Centre aéré municipal. L’encadrement du Centre a une grande habitude de l’accueil des enfants et des adolescents, mais, pour cette période de pré-vacances du mois de mars, il  a fait appel à un grapheur professionnel, Michael Deroubaix, des « Ateliers alternateurs » de Roubaix. Les enfants travaillent par groupe de trois ou de quatre pour tirer le plus grand bénéfice de l’atelier.  Ils n’utilisent uniquement que des peintures « sans solvant », ce qui préserve l’environnement… et la santé des artistes en herbe.  On va décorer d’images de circonstances les conteneurs qui servent ordinairement  à ranger le matériel nécessaire aux différentes manifestations engagées tout au long de l’année, à l’intérieur du « Parc du Barœul.  Ce travail est une habitude pour le grapheur et une découverte pour les enfants. « Je suis professionnel depuis 2008 », explique Michael Deroubaix. « Je n’ai pas le temps de chômer et il y a une réelle demande pour ce type d’activité. Mon public est très large : il va des classes maternelles jusqu’aux Centres de gériatrie. »

Même s’ils n’en ont pas forcément conscience,

ces grapheurs de circonstances et totalement néophytes, sous la conduite avisée de leur moniteur, réalisent un travail très honorable ce que résume ainsi Adèle, élève d’un collège de la ville : « On a réalisé de belles choses. C’est un travail très amusant auquel on n’aurait jamais pensé. »

Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

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