Casque de vélo - Vélo

Trois irréductibles Monsois s’échappent vers l’Ouest

Nos trois Monsois, Vincent, Alexandre et Benoît ont deux points communs : ils habitent la commune et partagent la passion du vélo. Avant la pandémie, on les retrouvait souvent ensemble sur les routes du coin. Ce dimanche, ils ont profité de cette belle journée ensoleillée pour enfourcher leur monture à deux roues et rallier Hardelot, sur la côte d’Opale.

Casque de vélo - Vélo
Nos trois Monsois, quelques kilomètres avant l’arrivée, ont été rejoints par deux Lillois qui avaient emprunté un autre itinéraire. L’un de ces nouveaux arrivants est concepteur de vélos pour l’enseigne Décathlon. On a pu discuter « à fond » de vélo.

Cette destination ne doit rien au hasard.

C’est précisément ce dimanche qu’aurait dû avoir lieu l’édition 2020 de Lille-Hardelot, un rallye cyclotouriste. Il attendait cette année pas moins de 9000 participants. Mais le Covid a provoqué la mort de cette manifestation populaire. Le départ de nos Monsois s’est fait à 6h30 du matin, direction la Grand-Place de Lille, le lieu de rassemblement traditionnel pour le départ du rallye. « Nous étions persuadés que d’autres auraient eu la même idée que nous et que l’on pourrait les retrouver là », raconte Benoît, l’un des équipiers. « Nous avons été déçus, la place était désespérément vide. »

Nos trois mousquetaires de la petite reine avaient choisi d’emprunter l’itinéraire 2017.

Si Hardelot se trouve à environ une centaine de kilomètres de Lille à vol d’oiseau, cet itinéraire 2017 demande de pédaler pendant 155 km : c’est du sérieux ! On ne peut pas rouler sur une telle distance sans un peu d’entraînement. Pendant les deux mois de confinement, Vincent, Alexandre et Benoît ont fait ce qu’ils ont pu pour garder la forme mais leur niveau de préparation était bien en dessous de celui des années précédentes. Pourtant, le week-end dernier, ils avaient bien organisé leur coup en se rendant à Hardelot avec les vélos sur le toit de la voiture et en revenant à Mons, en pédalant pépère.

Ce dimanche, ils ont essayé de tenir la cadence. 

Jusqu’à Saint-Omer, tout s’est bien passé.  Mais à partir de Wisques les choses ont commencé à se gâter. D’abord, le GPS est tombé en panne et il a fallu s’orienter, à l’ancienne, avec une carte routière. Puis, la route est devenue pentue avec des côtes à 8 %. À un moment le groupe était complètement perdu mais a pu bénéficier des renseignements d’un cycliste du coin qui les a remis sur la bonne route. Quelques kilomètres avant d’arriver à Hardelot, ils ont été rejoints par deux lillois qui avaient emprunté un autre itinéraire. L’un d’entre eux est concepteur de vélos pour une grande chaîne d’équipements sportifs. Ainsi, nos Monsois partirent-ils à trois, mais étaitent-ils cinq lorsqu’ils arrivèrent à la mer. À Hardelot, c’était plutôt triste : pas de café ouvert, pas de buvette, pas même d’autres cyclistes à l’horizon.

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L’itinéraire 2017

Nos trois Monsois gardent le moral. Dressés dans les cales-pieds, ils attendent avec impatience le Lille-Hardelot 2021.

La video : https://photos.app.goo.gl/ot2eG56dKe5WRyvB7 

Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

Publications: 379

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