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Cette semaine, à l’initiative de la ville de Mons, les ARS du département du Nord ont organisé une journée de dépistage avec la collaboration du laboratoire « Biotop » de la Madeleine. De 9 heures à 19 heures, les cinq postes médicaux, installés dans la Grande salle du Fort Macdonald ont travaillé sans relâche
![](https://i0.wp.com/blog.prophoto.fr/wp-content/uploads/2020/08/ars-4.jpg?resize=500%2C362)
Un succès utile
La journée avait été annoncée dans la Presse et sur le site Internet de la mairie. Le public était au rendez-vous. Il y avait une « queue », mais le temps d’attente restait humain. Après, le petit picotement d’une fraction de seconde dû à l’introduction de l’écouvillon, retour à la maison ! « C’est une belle réussite. Depuis ce matin nous avons pu tester pas loin de 300 personnes » (il est 11 heures du matin), explique Olivier Rovère le directeur adjoint des ARS du département du Nord. « Pour nous, ce travail dans les communes est important. Il nous permet de varier les publics de notre campagne. On dépiste, on repère les cas positifs et on les isole. » Pour Olivier Rovère cette action a un sens particulier dans la région du Nord, puisque souligne-t-il, « nous avons une moyenne de 3 % de transmission du virus et 40 cas positifs pour 100 000 tests, ce qui est au-dessus de la moyenne nationale. »
Un enjeu important
Cette fois, c’est le laboratoire « Biotop » de la Madeleine qui effectue les prélèvements. Depuis plusieurs semaines, il effectue plus de 500 prélèvements chaque jour. « Aujourd’hui, nous répondons à cette initiative communale », souligne Laurent Soupison, le directeur du laboratoire, « mais demain nous serons dans un EHPAD et après-demain dans une gendarmerie ». Ces campagnes de dépistage sont fondamentales pour éviter que la pandémie ne se développe à un moment où est craint une «deuxième vague » pour l’automne. Ce qui est le plus pernicieux, c’est qu’un quart de cas positifs ne développe aucun symptôme. Ces personnes – souvent jeunes – risquent cependant de propager la maladie dans leur entourage à des personnes plus âgées. La mairie, et satisfaite du tour pris par les événements. « Cette proposition a un sens. On le voit aujourd’hui », constate Rudy Elegeest, le maire de Mons-en-Barœul. « La salle est adaptée. Elle est desservie par le métro et par plusieurs axes routiers importants. Elle n’est pas très loin du « Nouveau Mons », un quartier plutôt populaire qui peut être particulièrement touché par le virus. » Le personnel chargé des prélèvements confirme la diversité des candidats aux tests. Bien entendu il y a une majorité de Monsois et de Monsoises mais aussi des habitants de Villeneuve-d’Ascq, Ronchin, Lezennes ainsi que des gens venus spécialement du Douaisis et d’autres de la région d’Armentières.
Méfiez-vous des imitations
![](https://i0.wp.com/blog.prophoto.fr/wp-content/uploads/2020/08/ars-1.jpg?resize=500%2C281)
En revenant du Fort, rue Jean Jaures, nous sommes tombés sur cette publicité. Elle sous-entend que les ARS auraient bien d’autres activités : couverture, étanchéité, zinguerie, isolation, etc. Renseignements pris, il s’agit d’un homonyme.
Bilan
Sur les 722 tests effectués, 22 se sont révélés positifs au virus ce qui représente un peu moins de 3 % de personnes infectées par rapport au nombre au public testé. Le reste est en cours d’analyse. Nous sommes dans les normes constatées ailleurs dans la Région.