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Cette semaine, à l’initiative de la ville de Mons, les ARS du département du Nord ont organisé une journée de dépistage avec la collaboration du laboratoire « Biotop » de la Madeleine. De 9 heures à 19 heures, les cinq postes médicaux, installés dans la Grande salle du Fort Macdonald ont travaillé sans relâche

Le moment délicat de l’introduction de l’écouvillon

Un succès utile

La journée avait été annoncée dans la Presse et sur le site Internet de la mairie. Le public était au rendez-vous. Il y avait une « queue », mais le temps d’attente restait humain. Après, le petit picotement d’une fraction de seconde dû à l’introduction de l’écouvillon, retour à la maison ! « C’est une belle réussite. Depuis ce matin nous avons pu tester pas loin de 300 personnes » (il est 11 heures du matin), explique Olivier Rovère le directeur adjoint des ARS du département du Nord. « Pour nous, ce travail dans les communes est important. Il nous permet de varier les publics de notre campagne. On dépiste, on repère les cas positifs et on les isole. » Pour Olivier Rovère cette action a un sens particulier dans la région du Nord, puisque souligne-t-il, « nous avons une moyenne de 3 % de transmission du virus et 40 cas positifs pour 100 000 tests, ce qui est au-dessus de la moyenne nationale. »

Un enjeu important

Cette fois, c’est le laboratoire « Biotop » de la Madeleine qui effectue les prélèvements. Depuis plusieurs semaines, il effectue plus de 500 prélèvements chaque jour. « Aujourd’hui, nous répondons à cette initiative communale », souligne Laurent Soupison, le directeur du laboratoire, « mais demain nous serons dans un EHPAD et après-demain dans une gendarmerie ». Ces campagnes de dépistage sont fondamentales pour éviter que la pandémie ne se développe à un moment où est craint une «deuxième vague » pour l’automne. Ce qui est le plus pernicieux, c’est qu’un quart de cas positifs ne développe aucun symptôme.  Ces personnes – souvent jeunes – risquent cependant de propager la maladie dans leur entourage à des personnes plus âgées. La mairie, et satisfaite du tour pris par les événements. « Cette proposition a un sens. On le voit aujourd’hui », constate Rudy Elegeest, le maire de Mons-en-Barœul. « La salle est adaptée. Elle est desservie par le métro et par plusieurs axes routiers importants. Elle n’est pas très loin du « Nouveau Mons », un quartier plutôt populaire qui peut être particulièrement touché par le virus. » Le personnel chargé des prélèvements confirme la diversité des candidats aux tests. Bien entendu il y a une majorité de Monsois et de Monsoises mais aussi des habitants de Villeneuve-d’Ascq, Ronchin, Lezennes ainsi que des gens venus spécialement du Douaisis et d’autres de la région d’Armentières.

Méfiez-vous des imitations

En revenant du Fort, rue Jean Jaures, nous sommes tombés sur cette publicité. Elle sous-entend que les ARS auraient bien d’autres activités : couverture, étanchéité, zinguerie, isolation, etc. Renseignements pris, il s’agit d’un homonyme.

Bilan

Sur les 722 tests effectués, 22 se sont révélés positifs au virus ce qui représente un peu moins de 3 % de personnes infectées par rapport au nombre au public testé. Le reste est en cours d’analyse.  Nous sommes dans les normes constatées ailleurs dans la Région.