« Le Binocle » voit loin et sait s’adapter à la crise sanitaire

« Le Binocle » voit loin et sait s’adapter à la crise sanitaire

Le magasin d’optique « Le Binocle », situé dans le quartier de « la Guinguette », a développé ses stratégies pour élargir le périmètre de sa clientèle. Il a beaucoup innové en cette période marquée par la pandémie pour répondre aux nouveaux besoins des clients.

« Le Binocle », c’est d’abord une belle paire d’opticiens

Ségolène et Tanguy Barbieux, unis dans la vie comme dans le métier. Depuis, qu’en 2008, ils ont repris ce magasin, créé il y a 50 ans, ils n’ont cessé de le faire évoluer. Le lieu avait du potentiel. Le local était vaste et fonctionnel. L’enseigne était spécialisée dans le haut de gamme et la lunette-joaillerie, ce qui attirait une clientèle aisée, située dans un rayon assez important. Ségolène et Tanguy n’ont cessé de faire évoluer le concept. « Nous avons continué cette politique en proposant à nos clients des optiques haut-de-gamme et des lunettes de luxe, inspirées par la bijouterie et la joaillerie », explique Tanguy, « mais, en parallèle, nous avons aussi développé une autre gamme, plus généraliste, avec des lunettes 100 % remboursées qui puissent être accessibles à tous. Nous voulons être le magasin d’optique de référence du quartier, tout en nous adressant par nos services ciblés, aux clients des communes avoisinantes. » 

« Le Binocle » a aussi étendu son offre en proposant des solutions d’audioprothèse, complémentaires, souvent, pour les porteurs de lunettes, arrivés à certain âge. Ségolène et Tanguy ne manquent jamais d’imagination ni de ressources pour dynamiser leur commerce.  Lorsque leur petite entreprise a connu la crise sanitaire, ils en ont profité pour innover. Leur service « d’opticien à domicile » a pris une extension considérable en cette période de Covid. S’il est compliqué pour certains – pensionnaires des EPHAD, personnes à mobilité réduites, personnes âgées – de se rendre au « Binocle », le « Binocle » viendra à eux. C’est Ségolène qui s’en charge, transportant une mallette qui contient tout le nécessaire pour choisir de nouvelles lunettes (montures ciblées, matériel d’optométrie, etc.). La pandémie a fait germer une nouvelle idée complémentaire et très utile en cette période de Covid. « Le Binocle » propose désormais de mettre à disposition de ses clients, pour un prix modique, un chauffeur, ce qui, en cas de certificat médical peut même donner lieu à un remboursement. 

Le « showroom » étant très vaste

il est possible de « privatiser » une partie du magasin. Ainsi la personne peut-elle choisir ses lunettes, sans contact avec le reste de la clientèle, ce qui réduit considérablement le risque de transmission du virus. 

Mais « Le Binocle » voit loin et n’est pas au bout de ses innovations. « Nous essayons de réfléchir et de créer de nouveaux services tout le temps. Notre commerce, c’est notre passion », conclut Tanguy.

Contact :

29 rue Corneille, 59370 Mons-en-Baroeul  / tél :03 20 04 54 45 / mail : lebinocle@gmail.com/ site : http://monopticienprive.fr/

Alain Cadet, journaliste
Alain Cadet, journaliste

Il a débuté dans la vie professionnelle comme enseignant. Après avoir coché la case du métier de photographe, il s’est orienté vers la réalisation de films documentaires, activité qui a rempli l’essentiel de sa carrière. Arrivé à la retraite, il a fait quelques films… mais pas beaucoup ! Les producteurs craignent toujours que, passé 60 ans, le réalisateur ait la mauvaise idée de leur faire un infarctus, ce qui leur ferait perdre beaucoup d’argent ! La suite a montré qu’ils se sont peut-être montrés un peu trop frileux, mais cela fait partie du passé. C’est ainsi que l’ancien réalisateur – un peu photographe, sur les bords – s’est mis à collaborer avec différents journaux. Il a aussi écrit des livres sur la guerre de 1914 – 1918 où l’image a une place importante. C’est ainsi que dans ce blog, on trouvera beaucoup d’articles sur des peintres ou des photographes anciens ou contemporains, des textes relatifs aux deux guerres, mais aussi des articles opportunistes sur différents événements. Comme les moyens du bord sont très limités, cela a obligé l’auteur à se remettre à la photographie – sa passion de jeunesse – pour illustrer ses textes. Il ne s’en plaint pas !

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